9
La face cachée du théâtre
La peau de César change des romans habituels de Barjavel. En effet, il ne s'agit pas d'un monde imaginaire ou post apocalyptique, mais bel et bien du Nîmes du XXème siècle. Ce soir les conjurés...
Par
le 26 mars 2020
Cet unique roman policier de Barjavel promettait une intrigue originale : un meurtre sur scène, dans le huis clos des arènes de Nîmes.
J’ai le souvenir du style de l’auteur dans La Nuit des Temps, dont l’intrigue passionnante était souvent assommée par des personnages peu taillés, et relativement caricaturaux. L’Enchanteur m’avait davantage convaincue du talent de narrateur de Barjavel.
Malheureusement, La Peau de César emprunte davantage au style naïf de La Nuit des Temps, sans toutefois suivre son exemple en terme de construction narrative. Certains dialogues sont savoureux, et certains chapitres, très courts, proposent quelques trouvailles -notamment les monologues des suspects.
L’humour omni-présent et la caricature -sans doute volontaire- des policiers chargés de l’enquête détonne avec le mobile de meurtre, qui, dans cette ambiance, paraît bien risible.
Une belle déception que ce roman de Barjavel, qui nous avait habitués à des intrigues solides et originales. La Peau de César est un polar dont les larges ficelles se déroulement mollement, et qui semble avoir été écrit dans un long moment d’ennui.
J’ai le souvenir du style de l’auteur dans La Nuit des Temps, dont l’intrigue passionnante était souvent assommée par des personnages peu taillés, et relativement caricaturaux. L’Enchanteur m’avait davantage convaincue du talent de narrateur de Barjavel.
Malheureusement, La Peau de César emprunte davantage au style naïf de La Nuit des Temps, sans toutefois suivre son exemple en terme de construction narrative. Certains dialogues sont savoureux, et certains chapitres, très courts, proposent quelques trouvailles -notamment les monologues des suspects.
L’humour omni-présent et la caricature -sans doute volontaire- des policiers chargés de l’enquête détonne avec le mobile de meurtre, qui, dans cette ambiance, paraît bien risible.
Une belle déception que ce roman de Barjavel, qui nous avait habitués à des intrigues solides et originales. La Peau de César est un polar dont les larges ficelles se déroulement mollement, et qui semble avoir été écrit dans un long moment d’ennui.
4
Écrit par
Créée
le 4 juin 2014
Critique lue 369 fois
D'autres avis sur La Peau de César
8
Critique de La Peau de César par caiuspupus
La peau de César est le dernier roman de Barjavel. Un "who dunnit" plein d'humour, où on se prend à mener l'enquête auprès de Mary, le commissaire qui semble complètement à côté de la plaque, mais...
Par
le 11 déc. 2017
4
Déception !
Cet unique roman policier de Barjavel promettait une intrigue originale : un meurtre sur scène, dans le huis clos des arènes de Nîmes. J’ai le souvenir du style de l’auteur dans La Nuit des Temps,...
le 4 juin 2014
Du même critique
8
Instructif
On ne passe pas à côté des conseils d’un écrivain tel que Stephen King. On lit et on absorbe, en espérant que l’éponge soit assez large. Lire Stephen King qui parle du métier d’écrire, c’est...
le 16 janv. 2014
11 j'aime
9
Une révélation.
Hypnotique, brillamment écrit, Malpertuis est une révélation. Mon avis : Découpé en plusieurs voix, le récit est en grande partie mené par le jeune Jean-Jacques Grandsire qui, errant dans l’épaisse...
le 15 janv. 2014
11 j'aime
8
Eloge de la perversion
Au début du chapitre II, alors que le moine vient, durant un sermon enflammé, de mettre le peuple en face de ses vices (« Chacun des auditeurs fit un retour sur ses offenses passées, et trembla ») il...
le 6 avr. 2014
9 j'aime
