"Un matin de rentrée des classes dans un joli village de la Loire. Au tableau noir, la date du jour : 2 octobre 1908. Les grands chahutent Colinet, le nouveau, petit berger des environs. Le maître s'est tout de suite pris d'affection pour ce maigre orphelin en guenilles aux yeux pétillants d'intelligence et de malice. Colinet est peut-être l'élève dont il a toujours rêvé, l'ignorant avide de s'instruire qui lui redonnerait la passion de son métier. Et s'il le conduisait jusqu'au certificat d'études ?"
Comment ai-je découvert ce livre ? On me l'a prêté
Mon avis : Ce roman nous permet de comprendre le système éducatif du début du XXème siècle, juste après l'apparition des écoles laïques. J'ai beaucoup apprécié le personnage de Victor, l'instituteur, qui est vraiment passionné par ce qu'il fait. J'ai eu très peu de professeurs aussi impliqués et passionnés que lui, et ça s'en ressent dans l'ambiance de classe décrite par l'auteur qui est différente de nos jours car certaines valeurs se perdent. Pour moi ce roman est une vraie analyse sociale de l'éducation. Ce n'est pas parce qu'on est orphelin ou enfant d'agriculteurs qu'on ne peut pas réussir. Tout dépend des personnes qui se mettent en travers de notre chemin pour nous aider ou non à avancer. Petit point négatif, la conclusion du roman sur un seul chapitre est un peu rapide et courte à mon goût.