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Nous voici plongés dans un dix-septième siècle uchronique : les gardes de Richelieu sont des mécanomates, on trouve une Versailles céleste véritable un palais flottant… Cela vous laisse dubitatifs ? Mais attendez, tout ceci s’explique : figurez-vous que le 13 octobre 1625 des « démons venus des étoiles » se sont abattus sur notre terre, dévastant tout sur leur passage et ne laissant derrière eux que mort et désolation. Puis débarquèrent ceux que Jean Luc Marcastel appelle « les archanges » : ils mirent en déroute cette armée de l’ombre et par là même sauvèrent la race humaine. Mais cela ne sera pas sans conséquences : les archanges monnayèrent leur technologie et nous voici dix ans plus tard dans une société transfigurée où les libellugences volent au dessus nos têtes et où la dernière mode est de se faire greffer un mécamembre. Que vient faire notre bon capitaine d’Artagnan dans cette histoire ? Au début du roman nous le retrouvons vieillissant mais avec une verve gasconne toujours présente. Il se rend dans la fameuse Versailles céleste et y fait la connaissance d’Estella belle jeune fille qui se plaît à détrousser les riches. Mais que serait d’Artagnan sans combat à l’épée : nous assistons donc au dernier baroud d’honneur du capitaine gascon qui meurt confiant à la jeune voleuse un mystérieux médaillon. Au même moment, dans son château natal, naît le Simulacre de d’Artagnan, une réplique du gascon à 20 ans. Le seul problème c’est que sa mémoire ne contient que ses 20 premières années de vie et qu’il se réveille donc dans un royaume totalement chamboulé dont il ne connaît ni les codes ni les nouvelles technologies.
Dans cette première partie Jean Luc Marcastel nous embarque littéralement dans un récit haletant digne des romans de cape et d’épée à la sauce Star Wars. Le mélange se fait plutôt harmonieux et l’écriture fluide et cinématographique de l’auteur rend la lecture agréable. Pour tout vous dire j’ai passé un très bon moment au côté de d’Artagnan d’Estella et j’étais heureuse de retrouver non seulement ses ennemis historiques comme le Cardinal de Richelieu mais également ses compagnons d’arme.

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le 19 mars 2017

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