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Je l'ai terminé hier, donc c'est partie pour la critique.

Alors pour rappel, Ayla a 14 ans et est chassé du Clan de Néanderthaliens qui l'a élevée. Trop différente, trop à l'encontre des traditions, et puis elle avait grave upsété le fils de chef, qui devient chef à son tour et comme c'est un méchant assez basique qui a toujours pas compris que chercher noise à Ayla c'est un peu comme s'auto-baffer (voir les 500pages précédentes du roman mon gars, apprends), voilà il l'exile. Bouya.


Je vais un peu spoiler, mais ça va, pcq c'est même sur la quatrième de couverture enfait, donc euh bon ralez pas quoi.

Donc Ayla décide de partir à la recherche des Autres, qui sont sensés être comme elle.
En parallèle l'auteure choisit de raconter de Jondalar et Thonolan, deux frères Zelandonii (qui viennent globablement du Perigord ou par là) qui décident de partir en Voyage toujours plus loin vers l'Est. Ils sont beaux, ils sont jeunes et fougueux, ils ont les cheveux dans le vent etc.
Pendant qu'Ayla cherche les Autres dans la Toundra qq part en Europe de l'Est et ne les trouve pas; Jondalar et Thonolan n'arrêtent pas de rencontrer fortuitement des peuples et de nouer des liens avec eux. Finalement Ayla trouve une vallée avec pleins de ressources et décident de s'y installer avant de crever la bouche ouverte dans l'herbe desséchée des steppes; tandis que les deux frères sont sauvés in extremis d'un rhinocéros par je ne sais plus quel peuple. Ou est-ce des sables mouvants?
On se doute bien, et on n'en fait pas vraiment mystère: dans les deux frères, c'est Jondalar le beau bleu aux yeux bleus si profond et intense qui est le personnage principal, son frère n'étant que susceptible de l'amener là où il n'aurait pas pensé aller. C'est à dire Ayla.

Alors pour vous en dire un peu plus sur Jondalar, on comprend très vite que ce beau jeune homme un brin ténébreux, trop beau pour sa santé mentale et plus doué que le commun des mortels, souffre de solitude. La solitude de ne pas trouver une femme qui comblerait ces attentes (qui sont contradictoires: trouver une femme, une vraie, mais naive, mais inexpérimenté, mais forte, mais compassionnelle, et vas y quoi, tu cherches Emma Watson?). Oui c'est dur d'être un Dieu. Aimé, désiré, toussa, Jondalar est quand même tristasse. Je vois bien Ryan Gosling interprétant Jondalar pour vous situer le niveau de folie vaginale engendrée sur son passage.
Alors moi je suis une fille, et j'adore le côté torturé et ténébreux un peu lisse et trop parfait; ça vend du rêve, et pour l'instant son côté inaccessible n'est pas trop chiant.
C'est avec Jondalar qu'on découvre la première scène érotique du livre. J'étais jeune la première fois, ca a vraiment forgé ma manière d'appréhender le sexe à l'époque. Je vous en reparle plus loin.

Ayla quand a elle s'amuse dans sa vallée à recueillir un cheval, un lion, chasser, tresser des paniers, pleurer un peu seule le soir devant son feu, trouver comment faire du feu avec du silex. Elle s'occupe quoi. Normal.

Puis les deux se rencontrent et EVIDEMMENT on a droit à l'histoire d'amour avec les quelques complications qu'on peut imaginer vu la différence du culture et le fait qu'à la base Ayla ne sait pas parler. Evidemment que le premier mec sur lequel Ayla tombe est magnifique, ça aurait pas fait une telle saga si c'était danny devito. C'est l'amour l'eau fraiche dans la vallée, ils s'amusent gambadent et chassent, inventent le propulseur de sagaie et d'autres trucs. Ils font avancer de 1000 ans les technologies de l'époque a eu deux en deux ans, c'est fou. Mais ils sont beaux et s'aiment, Ayla découvre aussi les joies du sexe, et c'est choupi quoi.



Donc on ne va pas s'étonner: les défauts du premier restent et s'amplifient. Evidemment les rappels "dans l'épisode précédent" sont plus long, vu que bon, avant les épisodes précédents c'étaient les pages avant; là on rappelle de nombreuses fois ce qui est arrivé dans le 1.
Les descriptions sont longues, les péripéties de J&T sont assez facile à deviner une fois qu'on a compris le schéma de base; mais l'histoire se tient. L'ajout du racisme envers les Têtes Plates, alias Néanderthaliens, est vraiment bien pensées, et nous fait grandement échos à notre propre société et à notre propension à craindre ce qu'on ne connait pas et le stigmatiser. Les cultes et les sociétés rencontrées ont chacuns leur identité propre réunis sous la bannière de la grande déesse mère, mettant en avant la femme et la maternité. C'est utopiste sur le traitement et la manière dont ces sociétés fonctionnent, mais bon, je suis une utopiste alors j'ai aimé.

Les scènes érotiques sont très agréables à lire. Je vais pas cracher dans la soupe, j'ai vraiment beaucoup aimé, oui je suis faible et dirigée par mes hormones. C'était vraiment une bonne initiation au sexe, l'anatomie féminine et toussa. Après mon expérience en terme de roman érotique se limite à ce bouquin et 50 shades of Grey plus récemment, alors on peut pas dire que j'ai beaucoup de point de comparaison. Mais dans la société mise en place par l'auteure, le sexe est traité de manière très respectueuse du corps et originale (polygamie répandue et même plutôt encouragée; car on prohibe tout ce qui pourrait entrainer des débordements violents comme la jalousie etc). Les descriptions sont assez drôle parfois (ok j'avais 13 ans, mais son bourgeon du plaisir pour le clitoris, et autres comparaisons végétales pour les parties génitales féminines, c'était fun). Bref ca m'a donné une impression finale que le sexe c'était beau et que c'était cool tant qu'il y a du respect et de la joie.



Une chose qui m'a complètement fascinée dans ce livre, c'est l'originalité et la créativité de l'auteure a inventer des prénoms. Jondalar, Thonolan, Marthona, Folara, Jetamio, Roshario, Tholie, Jonharan, Shamio, et j'en passe. C'est magnifique. Moi je passe trois ans à trouver un prénom correct pour chacun de mes personnages, et elle elle t'en cale trois chaque pages. Franchement, ça me sidère.


A bientot pour le troisième tome, où Ayla rencontre d'autres humains et tentent de s'intégrer; et où évidemment il y aura pluie sous le soleil de leur amouur *coeur*coeur*coeur* sinon ça serait pas drole.
(Désolée pour le côté décousue et jouasse, j'écoute de la musique indienne très motivante en même temps).
LN-au-carre
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le 19 févr. 2015

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