Dans le genre "polar sombre", on ne fait pas mieux. Le roman dépeint le quotidien des habitants de Brooklin, dans les années 1950 : prostitution, violence...
Le thème est classique mais il reste étonnant de constater que la vie, dans les années cinquante et dans certains quartiers de New-York, était aussi brutale que celle d'aujourd'hui.
L'auteur a le don de nous rendre ses personnages attachants : leur vie est difficile et il ne juge pas leurs comportements, aussi violents soit-il (sans pour autant les justifier). C'est ce quartier, cette urbanisation sauvage qui sont les principaux responsables de l'égarement des êtres humains.