La plus grande partie du roman se déroule à Calcutta.
Les descriptions de la ville sont impressionnantes. Simmons s'attarde particulièrement sur l'ambiance miasmique. Le lecteur sent véritablement la chaleur, l'humidité et la saleté de cette ville. J'adorre ce genre de bouquin où on est "plongé" dans l'histoire à travers les sensations des personnages. Cela rend l'histoire très vivante.
Au niveau de l'intrigue par contre, je suis restée sur ma faim. L'auteur lance plein de pistes intéressantes, mais ne les explore pas. Au final, on reste dans le flou le plus total. On ne sait pas si Das est vivant. Qui sont les Kapalinkas? Le héros a-t-il rêvé toute son histoire? Pourquoi Victoria a-t-elle été enlevée? Comment le chant de Kali a-t-il été publié? ???
Beaucoup trop de ? et pas assez de réponse. J'aurai aimé en savoir plus sur les personnages secondaires, sur les croyances et la manière de vivre des habitants de Calcutta ou du reste de l'Inde. Seul le point de vue du personnage principal est exploité, mais comme il est complètement décalé par rapport à la culture indienne, il ne comprend rien, et nous non plus.
Ce roman est un peu le syndrôme de Stendahl indien.
IsabelA
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le 9 juin 2012

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