Une histoire à priori simple : une jeune interne, rêvant de reconstruire l’intimité des femmes par la chirurgie. Un passage par hasard dans un service de gynécologie, auprès d’un chef de service à la réputation plus que douteuse avec les femmes.
Ce lien fort qui se tisse entre les deux, malgré leur relation conflictuelle telles deux pensées qui s’affrontent, la théorie face à l’expérience, l’humanisme, le rapport médecin-patient face aux pratiques de la médecine qui ne fait pas ressortir le relationnel.
Un roman écrit avec simplicité, faisant ressortir le caractère de chacun des personnages et une finesse dans les ressentis de chaque individu. Une pensée très franche de Jean, je m’enfoutiste et parfois vulgaire avec un ton humoristique décapant. Ce roman est l’apprentissage de l’humanisme dans la médecine, les changements moraux opérés par l’expérience d’un mentor, qui, à son tour, renoue avec son passé au travers de son interne.
Plus de 650 pages tout de même, mais la facilité de lecture nous fait avaler les pages sans aucune difficulté.