Tuppence et Thomas Beresford, alias mister Blunt et miss Robinson, mènent des enquêtes. La complicité entre les deux apporte une touche d’humour et de tendresse. Les aventures prennent forme dans des contextes et lieux différents, cela fait voyager dans l’Angleterre. Le fil conducteur avec l’histoire des Russes en parallèle de leurs enquêtes apporte du suspense, je me demandais parfois s’il y avait du lien avec l’enquête en cours.
J’ai fait la rencontre de l’inspecteur Marriot de Scotland Yard qui est un allié précieux. J’ai beaucoup apprécié Tuppence, enthousiaste et audacieuse avec souvent des idées sensationnelles, ce qui rend les enquêtes plus dynamiques. Albert peut être considéré comme secondaire mais il percute vite et il est drôle.
Mon enquête préférée est « Le sinistre inconnu ». Les deux détectives s’inspirent pour leurs enquêtes de détectives célèbres comme lors de la dernière enquête où il y a référence à Hercule Poirot sans le citer au début, j’ai apprécié ses clins d’œil.
Ce roman est différent des autres que j’ai lu jusqu’à maintenant, sa particularité est qu’une enquête correspond à un ou deux chapitres mais avec un fil conducteur, cela change mais ce n’est pas dérangeant.
« Les hommes sont vieux jeu, c’est bien connu. Il leur faut des lustres pour se débarrasser de leurs idées préconçues. Dans leur esprit, épingles à chapeau et épingles à cheveux sont associées au sexe féminin, et par conséquent « armes de femmes ». C’était peut-être le cas autrefois, mais maintenant elles sont toutes les deux démodées. » p.150