J'ai fini La trilogie baryonique. La lecture n'a pas été déplaisante et j'y ai retrouvé des allusions à Isaac Asimov avec plaisir. Toutefois, comme le tome 2, j'ai trouvé Le dôme de la méduse inférieur au premier volume.


Je passe le début du roman qui relate les évènements précédents. Je trouve ce procédé un peu puéril et inutile.


On retrouve l'équipage du M-Orca en difficile posture face à un danger mortel qui a déjà causé le décès de sept membres d'équipage. Ce péril a la forme de l'Intelligence Artificielle du vaisseau. On retrouve ainsi un thème cher à la science-fiction que l'on retrouve dans le chef d'oeuvre 2001, Odyssée de l'espace.


Comme dans les deux autre tomes, on est un peu abreuvé de termes techniques et scientifiques. L'auteur veut ainsi rendre son récit vraisemblable. Mais bon, ce fait ne ralentit pas outre mesure la lecture. Après s'être débarrassé du "meurtrier", l'équipage se lance dans le décryptage du "langage" émanant du dôme. On ne peut que penser au chef d'oeuvre de Denis Villeneuve, Premier contact. On voit par là que l'auteur venant de la littérature dite "blanche" s'est lancé dans l'aventure d'écrire une trilogie de science-fiction avec sérieux et humilité. Il multiplie les allusions à des scientifiques ayant existé. Il fait également référence à des oeuvres poétiques.


Par contre, on sent l'auteur moins à l'aise dans la description des rapports humains. La psychologie n'est pas son fort et on le sent plus à l'aise avec les Intelligences Articicielles. C'était là que le bas blessait déjà dans le tome 2.


En définitive, cet ultime roman est d'une lecture plaisante. Il introduit la question de l'origine de la vie sur Terre et dans l'univers de manière intelligente, loin de la bêtise introduite dans le film Prometheus. Pourquoi une forme anthropomorphique et blanche de surcroit.


Je pense que Pierre Raufast est largement au niveau d'auteurs contemporains que l'on met bien rapidement sur un piédestal et qui ont pour eux d'avoir une audience bien supérieure.

SebastienTalvas
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le 14 mai 2024

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