Pourquoi un auteur choisit-il d'écrire de la SF? Peut-être parce qu'elle offre des dimensions suffisantes pour déployer un imaginaire débordant ? Un rapport aux véritables dimensions de la conscience ? Peut-être parce que seule la SF offre une métaphore à la mesure de ce qu'est la psychée humaine ? Ou alors l'auteur peut faire de la SF pour donner libre cours à des fantaisies (vous avez dit "fantasmes" ? Vous avez l'esprit mal placé!) autour de personnages à grosse bite, et à grosses couilles parce que c'est vrai que ça manquait un peu ce genre de scénarios dans notre paysage culturel... Donc... L'œuvre sus-mentionnée raconte l'histoire de différents personnages à grosses bites, ou grosses couilles, parfois aussi de petites bites, ou même avec de gros cerveaux (une variante polie de ce même culte de la performance) qui font des plans pas très intéressants pour à la fin "bien les enculer ces enfoirés" (je cite). Donc si vous n'êtes pas très fan de bites ou d'enculade d'enfoirés, passez votre chemin. Ouais mais bon quand même, attends, y'a trois filles dans l'histoire, ho! La première a de grosses couilles (elle est chef des militaires, donc mérite le respect), la deuxième a des couilles encore plus grosses (et parle comme un vrai mec, crache par terre et tout et tout), la troisième ne sert à rien, normal, elle est belle et donc amoureuse du héros.

Bref un beau livre de bidasses, qui en plus se la pète grave en mode "tu peux pas comprendre, c'est quantique", avec des histoires de trous de vers assez carton-pâte par ailleurs. Les personnages passent un temps fou à faire des calculs oulahah très compliqués pour prendre des décisions sans aucun impact sur l'intrigue... Je vous garantis que vous allez sauter des pages (a minima 25% du bouquin, si vous êtes bon joueur).

Donc puisque l'auteur en exergue déplore avoir du négliger son petit garçon Joshua pour les besoins de l'écriture, je propose qu'on rende Derek Kunsken à son foyer et qu'on mette un terme à ce calvaire (au nôtre pas à celui de Joshua).

Je passe sur l'horripilante traduction en québécois (c'est personnel). Et j'achève sur une note positive et la belle idée du bouquin : la société des Fantoches, des créatures masochistes dévoyées par la génétique, victimes de leur foi, devenant des monstres en conquérant leur liberté.

Bison_Blanc
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le 10 août 2022

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Bison Blanc

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