Ego trip
Bernard, Bernard, ce n'est pas parce que tes parents ont choisis ton prénom à la va-vite que tu dois reproduire ce schéma d'échec et le laisser régir ta vie pour te transformer en une sorte...
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le 18 janv. 2011
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Suite et fin du cycle des dieux. Mickaël Pinson et ses amis continuent (et terminent?) d'explorer l'au-delà de l'au-delà...
Après avoir rendu visite à Zeus, le 8, le héros-dieu Mickaël Pinson reprend la partie du jeu d'Y, à une période qui correspond à la révolution industrielle jusqu'à la conquête spatiale. Les choses ne se passent malheureusement pas comme prévu et il se retrouve condamné à revivre sous forme humaine sur la Terre du jeu d'Y, alors abandonnée des dieux.
Pinson est ainsi contraint de vivre dans la peau d'un écrivain, s'éprend d'une humaine de Terre 18, tente de sortir son "peuple" de l'ignorance, et retrouve une vieille connaissance qui devient son ennemi juré.
Cette partie est originale et intéressante car elle change, de façon inattendue, complètement de contexte et nous fait voir les choses sous un autre angle, principe cher à Bernard Werber. Malheureusement on sent que l'auteur continue de régler ses comptes avec la société par l'intermédiaire de son avatar Gabriel Askolein, notamment avec les autres écrivains (on y avait déjà eu droit avec Jacques Nemrod dans "L'Empire des anges") mais cette fois ça se voit un peu trop. Et il continue de donner la part belle aux Juifs, ce qui le fait sombrer dans un communautarisme que je n'aurais pas soupçonné chez lui.
Par la suite, le héros sort accidentellement de cette Terre et retrouve le monde des dieux en proie au chaos. La bande d'amis (Pinson, Wells, Aphrodite, Œdipe, Orphée) est contrainte de terminer le "jeu", traversant différentes régions et épreuves, toujours inspirées de la mythologie grecque. Une partie qui nous fait découvrir les satyres, obsédés sexuels et comiques, qui amène un décalage très amusant. Puis le monde des morts d'Hadès où l'auteur nous apporte une nouvelle théorie intéressante : Plus un esprit a souffert, plus il est susceptible de devenir un génie...
Puis c'est la fin de tout ce cycle, où on apprend qui est le 9, l'être au dessus de Zeus, puis le 10, puis le 111, dans une interaction avec le lecteur très originale... Le tout est toujours intéressant mais semble un peu précipité et farfelu, et nous laisse un peu sur notre faim. On n'en saura notamment pas plus sur le sort de Terre 18 et de ses occupants, notamment Delphine et Proudon.
Mais la question que l'on se pose, et que l'auteur n'a pas cessé de mettre en avant tout au long de ce cycle de 5 œuvres est : Y a-t-il une limite ? Il semble que non, et c'est là une des grandes forces de Werber, nous montrer qu'il y a toujours quelque chose à découvrir, ne jamais se lasser de penser, d'imaginer... Et pour ça, Bernard Werber est très fort...
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Créée
le 9 mai 2020
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