Au détour d'un rayon d'une librairie quelconque, je les vois. Ils sont là, les Petit Nicolas... Et toute l'enfance remonte. Je ne peux alors m'empêcher de tous les prendre et d'ouvrir à nouveau ce petit bonheur littéraire que j'avais quitté il y a de ça 25 ans.
Le Petit Nicolas plonge son lecteur, qu'il ait 10 ou 90 ans, dans cette fabuleuse France des années 50/60, et nous fait suivre les aventures délicieusement banales et quotidienne de ce petit écolier et de ses copains, tous plus turbulents les uns que les autres.
En écrivant ces lignes, Goscinny prouve qu'il a tout compris à l'innocence de l'enfance. Bien que désormais désuète, sa vision de l'âge de tous les possibles est touchante au plus au point. Aussi bien de la part des portraits des petits garnements qu'il dresse que des adultes qui les entourent !
Les illustrations de Sempé sont également à noter, car d'une incroyable justesse et simplicité dans le trait.
C'est plutôt simple, en fait : depuis que j'ai racheté ces petits trésors de mon enfance, un coup de déprime et HOP ! Je pars retrouver Nicolas, Alceste, Geoffroy, Agnant, Eudes, Maman, Papa, la Maîtresse, le Bouillon et les autres, et ça va mieux.