Le style d’abord :
Où l’art des comparaisons opportunes, il tourne et retourne les phrases avec agilité. Chaque phrase ou presque, j’ai envie de la noter dans un carnet pour la garder près de moi. Mais je ne peux pas : je recopierais tout le bouquin.
L’histoire ensuite : Sorj chalandon s’appuie sur un narrateur « naïf », qui doit monter une pièce de théâtre au Liban, en pleine guerre civile. Il s’agit d’Antigone. Cette réinterprétation permet de mieux comprendre l’histoire du Liban, et des communautés que la guerre a opposé.
Quelques citations pour apprécier la beauté des mots de Sorj Chalandon :
« Il chantait « pain, éducation, liberté », le plus beau mot d’ordre jamais pétri par la colère »
« Nous avions l’histoire en commun, mais pas d’histoire commune »
« Qui tire ? C’est le liban qui tire sur le liban»
« Antigone était dos au mur, fusillée par la ville entière »
« Mon âme était entrée en collision avec le béton déchiré »