Le Sopha
6.6
Le Sopha

livre de Crébillon fils (1742)

Promotion canapé au Royaume des mille et une nuits

Le Sopha, XVIIIe siècle ... ça fleure bon le libertinage, le sexe, les malices érotiques !
Comme un tableau de Fragonnard, un baiser volé, un verrou ...
Pourtant, dès la quatrième de couverture, l'on apprend que le sopha est un homme. Ou pour être plus exact, l'âme d'un jeune homme, prisonnière d'un sopha.
Orient. Magie. Âme prisonnière ... ça fleure soudain plus le conte, les malédictions, les mauvais génies !


Alors, quid du Sopha, célèbre roman de Crébillon fils ?



Une savoureuse parodie érotique des Mille et une Nuits



Si l'on retrouve tous les éléments d'un conte des Mille et une Nuits - l'érotisme, entre autres - les péripéties peuvent aisément se résumer à une succession de parties de jambes en l'air. Comme une parodie érotique des Mille et une Nuits. Mais en même temps: "nuit", n'est-ce pas déjà un mot bien libertin que l'on retrouve dans cet autre titre de Crébillon fils, La Nuit et le Moment ?


Mais au-delà du seul érotisme, accrocheur, c'est un désir de moquer le conte par l'art même de conter qui anime le récit de Crébillon fils. Car les personnages appartiennent au personnel du conte oriental mais est détourné pour devenir un conteur et son exigeant et paresseux public. En cela, Le Sopha est extrêmement moderne et parle encore à notre actualité: voyez plutôt les débats des lecteurs, spectateurs et critiques autour des récits que leur offrent les conteurs de tous les calibres.
Ainsi, nous retrouvons un sultan avide de contes. Dans Les Mille et une Nuits, c'est Shah-Riar, puissant et terrible, incarnation de la mort qui menace la conteuse Schéhérazade. Dans le Sopha, c'est Shah-Baham, c'est Shah-Baham, leur petit-fils, un sultan lourdaud, mal léché et impatient, qui menace sans s'exécuter et qui décore plus qu'il ne tue.


Amanzéi, pour un rien, se voit par exemple investi soudainement d'une haute charge de l'Etat.


Il est marié à une sultane qui est principalement là pour lui apporter patience, nuance et empathie. Une sultane qui n'hésite pas à lui tenir tête et le remettre en question.
En fait et place de Schéhérazade, un jeune homme nommé Amanzéi, apparemment bien mins bon conteur, et qui prétend avoir dû se réincarner lors d'une de ses vies antérieures en sopha.
En somme un sultan bouffi et ridicule, une sultane dirigiste et un conteur peu expérimenté.
Cet étrange ensemble de marionnettes de cour permet de révéler les ficelles d'une narration et de mettre en scène des lecteurs bons et mauvais en consommation de fiction et en débat autour de ces ficelles.


Le récit cadre - encore rare à cette époque, passé de mode depuis le XVIe siècle, popularisé au XIXème siècle - interrompt sans arrêt les différents récits encadrés pour permettre aux auditeurs de donner leurs avis sur l'action ou sur la narration.
Le sultan intervient pour s'irriter contre un personnage trop rapide ou trop lent dans ses actes ou ses déclarations, pour gronder lorsque le conteur use de sa fiction pour lui faire la morale et pour débattre avec le conteur et la sultane de l'utilité de certaines scènes.
Et force est de constater que ces questionnements interpellent:
- Tout les passages d'une histoire doivent-ils être intéressants ou doivent-ils être inégales pour ménager le plaisir de l'écoute ?
- Une histoire doit-elle être nécessairement crédible, vraisemblable ou doit-o privilégier une suspension volontaire d'incrédulité ?
- Quelle durée convient au dialogues, aux péripéties ?
- Peut-on adhérer à une histoire si l'on ne parvient pas, comme le sultan, à s'identifier au personnage ne serait-ce que par sa façon d'agir ?


Bon conteur derrière le conteur, Crébillon fils profite de la tribune qu'il se construit pour faire dans le livre le plaidoyer de son propre livre, procédé génial au XVIIIe siècle hélas un peu surexploité au cinéma ces dernières années.
C'es ainsi que Crébillon interrompt un dialogue qu'Amenzéi prête à ses personnages de Nassès et Zulica pour que le conteur puisse s'en excuser auprès du sultan. C'est bien entendu lui qui présente ses excuses aux lecteurs, qui cherche à démontrer l'impossibilité d'écrire autrement un tel morceau de bravoure. Plus ingénieux encore, ce procédé de Crébillon fils sert à casser une tirade pour faire respirer le texte et le lecteur. Il révèle ainsi que les interventions du sultans ont une double visée: prendre un recul vis à vis de la narration et récréer la lecture. Un procédé redoutablement efficace dont saura se rappeler Diderot pour son Jacques le Fataliste.


Le Sopha est donc avant tout une parodie des Mille et une nuits qui allie érotisme et parodie des stratégies de narration encore peu connues du public.
Rideau ! Lisez-le !


Non, rassurez-vous: il y a bien plus à tirer de ce conte qu'une simple parodie de conte oriental ...



Une galerie de portraits moralistes



Car Crébillon fils ne fustige pas que les personnages du récit cadre: il propose à ses lecteurs comme aux auditeurs de son alter-ego Amanzéi toute une galerie de personnages de tous temps susceptibles de critiques.


C'est une belle galerie moliéresque qui est incrustée dans les historiettes soi-disant vécue par la pauvre âme prisonnière d'un sopha: tous les vices s'illustrent, de même que certaines vertus.
- Fatmé, véritable Tartuffe du XVIIIe siècle, qui rejette violemment son mari sous prétexte de ne pas s'adonner au sexe et rejoint d'autres hommes en cachette. Une vicieuse qui n'a pas été sans inspirer le personnage de Madame de Merteuil dans Les Liaisons dangereuses de Laclos.
- Abdalathif et sa jeune épouse Amine, sorte de nouveaux Arnolphe et Agnès, repartis pour une nouvelle Ecole des Femmes.
- Phémine et Zulma, les amants craintifs.
- Moclès et Almaïde, les vertueux qui s'abandonnent pour mieux connaître ce qu'ils sacrifient de leur existence.
- Zephis et Mazulhim, une jeune femme anxieuse de ne pas être juste une aventure d'une nuit, rassurée par l'impuissance de son Dom Juan de soupirant.
- Mazulhim et Zulica, l'impuissant qui séduit une cocotte pour retrouver la voie de la bandaison.
- Zulica et Zâdis, la nymphomane et le jeune amant transi.
- Zulica et Nassès, ou les amours du Philinte et de la Célimène du Misanthrope.
- Zéïnis et Phéléas, les jeunes amants découvrant les premiers émois.
- Zéïnis et Amanzéï ou le conteur-sopha si attachée à sa nouvelle propriétaire qu'il se plaint de la levée de sa malédiction par pur désir charnel !


Une galerie de caractères plus risibles et vicieux les uns que les autres qui sert aussi, bien avant notre metootime, une réflexion sur les rapports hommes-femmes dans le jeu amoureux.
De quoi nuancer les propos actuels et apporter à la fois de vraies réponses et de vraies questions à ce débat.
En témoigne ce passage:
"Nassès, lui dit-elle d'un ton de colère, est-e ainsi que vous croyez vous faire aimer ?
Nassès s'excusa sur la violence de son ardeur qui, disait-il, ne lui avait pas permis plus de ménagement. Zulica lui soutint que l'amour, quand il est sincère, était toujours accompagné de respect, et que l'on n'avait des façons aussi peu mesurées que les siennes, qu'avec les femmes que l'on méprisait. Lui de son côté soutint qu'il n' y avait qu'à celles qui inspiraient des désirs que l'on manquait de respect, et que rien ne devait mieux prouver à Zulica, la force du sien que l'emportement qu'elle s'obstinait à condamner en lui.
Si je vous avais moins estimée, poursuivit-il, je vous aurais demandé ce que je viens de vous ravir, mais quelque légères que soient les faveurs que je vous ai dérobées, je n'ignorais pas que vous me les refuseriez. Sûr de les obtenir de vous, je n'aurais pas songer à ne les devoir qu'à moi-même. Plus on aime une femme, plus on est forcé d'être coupable auprès d'elle de trop de hardiesse, rien n'est si vrai. Je n'e crois pas un mot, répondit Zulica, mais quand ce que vous venez de me dire, serait vrai, c'est toujours une règle établie de ne pas commencer l'aveu de ses sentiments par des façons aussi singulières que celles que vous avez.
"
Ce passage illustre aussi bien l'incapacité des êtres à se comprendre, leur adhésion à une représentation du comportement amoureux véhiculée par la société que la part de jeu qu'il y a dans tout rapport amoureux. De quoi assagir les stériles débats misandres et misogynes d'un néo-puritanisme ambiant actuel qui enlise les rapports humains dans le marasme du politiquement correct.


Moins actuel, témoin d'une époque, le conte croque aussi un travers d'une société accro au jeu. Lorsqu'il ne parlent pas d'amour, lorsqu'ils ne font pas l'amour, les personnages parfois se promènent, plus fréquemment se livrent à des jeux de hasard et de patience et d'argent. Une lubie du XVIIIe siècle qu'illustrent plusieurs grands romans, des Liaisons dangereuses à Manon Lescaut. Dans Le Sopha, lorsque Zulica découvre l'impuissance de Mazulhim, ils trompent leur ennui en jouant.


Témoin de son temps, le conte l'est aussi lorsqu'il reproduit l'univers des Petits Maîtres et le langage de cette frange de la société que le sultan lui même reconnaît ignorer.
Les "Petits Maîtres", ces hommes volages qui entraînent leurs maîtresses dans des "Petites Maisons" pour se livrer avec elle à l'amour.
Les "Petits Maîtres" qui, à l'instar des précieux et des précieuses affectent un langage recherché bien à eux. Ils cumulent par exemple les "au vrai", "au possible", équivalents de notre non moins malheureux "en vrai" des youtubeurs et les "il est constant que" pour affirmer des choses, par exemple. Tous les mots se trouvent d'abord qualifiés par des adjectifs hyperbolique du type "divin", "charmant" ou ensuite complétés par une proposition subordonnée relative adjective du type "qui ne ressemble à rien".
Bref, au vrai, un charmant exemple de divin langage qui ne ressemble à rien !


Crébillon fils s'amuse avec ses lecteurs du langage de certains de ses personnages. Mais le langage qu'il emploie, lui, n'est pas non plus sans dépayser.



Le style libertin



La langue de Crébillon fils est cette langue si particulière du XVIIIe siècle, cette langue qui semble avoir atteint un summum de subtilité. Une langue qui suggère plus qu'elle ne dit. Une suggestion telle que l'on peut naïvement lire les nombreuses histoires de fesses de ce conte sans même s'apercevoir de leur existence. Une façon de concevoir l'érotisme et le sensuel d'une manière bien plus charmante que le très (trop ,) dévoilé de notre siècle.
Une langue qui trouve sa métaphore dans le personnage de Zineïs: son corps revêtu d'une gaze ne fait que se suggérer au regard.


Un langage omniprésent qui supplante l'acte: le marqueur d'un amour intellectualisé et d'un jeu de désirs qui passe par les mots.
A l'image des Liaisons dangereuses, on fait l'amour avec les mots. C'est le propre du style libertin.
Un style porteur d'une conception vicieuse et reptile de l'amour qui se délecte de voir la vertu en danger ou qui s'amuse à faire se mettre à nu intellectuellement l'autre quel que soit son état de vice ou de vertu. Mazulhim qui se lèche les babines à voir pleurer la pauvre Zephis qui redoute de n'être pour lui qu'un objet de consommation sexuel, Nassès joue au chat et à la souris avec Zulicca pour la contraindre à retirer le masque de sa fausse pruderie.


Ce dernier exemple est d'ailleurs révélateur d'un autre aspect très libertin et très prégnant dans Le Sopha: on y fait l'amour d'une manière rappelle plus l'expression telle qu'on l'entendait au XVIIe siècle qu'on ne l'entend aujourd'hui. Pour dire mieux, il y a plus de paroles que d'actes. L'amour, dans Le Sopha, est très intellectualisé, d'aucuns diront verbeux. On déshabille d'une parole, on s'effeuille de révélations en révélations, on se pénètre de compliments, de blâmes, de suggestions ou de questionnements philosophiques sur la vertu. Le style libertin change le langage en un scalpel qui met à nu chairs, pensées, courbes physiques et morales, âmes. Auquel répond le langage tant verbal que sémiotique de la vertu ou du vice travesti en vertu: l'indignation, la contradiction, les larmes, les soupirs, le désir de rompre le lien.


Un langage et un style libertins propice à l'élaboration de concepts tels que ceux du goût et du moment.
L'opposition entre goût et amour est à peu de choses près la même que celle opérée aujourd'hui entre relation d'amants et relation de sexe friends; l'amour marquant un attachement réel, le goût un attachement purement physique et mondain. Crébillon fils les oppose d'ailleurs ainsi dans un autre de ses romans: l'amour est un "jargon de roman", "une prétention (...) ridicule" tandis que le goût est " une sorte de commerce intime (...), une amitié vive qui ressemble à l'amour par les plaisirs, sans en avoir les sottes délicatesses". Une théorie du goût toujours intéressante pour penser l'amour de notre époque, qui balance entre le goût de Crébillon et l'hésitation constantienne (et non meyeresque, par pitié !)
Le moment ou l'occasion, c'est l'instant fatidique, imprévu où la vertu la plus puissante devient impuissante et fait se livrer l'être. A rapprocher du plaisir reptile à mettre la vertu en danger, le moment est la notion érotico-libertine par excellence, que ne saurait livrer qu'un style et un langage libertin.


Outre ses services rendus au style et à la pensée libertine du XVIIIe siècle, le langage du Sopha recherche un effet plus impressionnant, celui d'un discours comme entendu. Fils du dramaturge Crébillon père, auquel on attribue souvent - à tort ou à raison - le tiret typographique de début de réplique dans un dialogue, Crébillon fils se joue de toutes les conventions du paternel pour livrer échanges verbaux totalement fondus dans le corps du reste du texte: tout devient parole. Après tout, un conte n'est-il pas un acte de parole ?
Tout devient parole et parole entendue, comme si le texte était la transcription d'un dictaphone allumé au temps de Crébillon. Les incises précisant l'identité du locuteur et l'intonation de son propos sont volontairement rejetées au moment le plus incongru pour laisser le doute s'installer, pour permettre au lecteur d'imaginer l'identité de la personne qui parle avant de confirmer ou d'infirmer. Procédé génial, il peut néanmoins agacer et donner l'impression, fausse, d'un inextricable fatras de paroles jetées ça et là pêle-mêle. Lecteurs, sachez-le, avec Le Sopha, aimer l'érotisme suffit pas, il faut encore et d'abord aimer jouer avec un texte !



Tricherie dans le boudoir



Et puisqu'on en est aux défauts éventuels de l'oeuvre, traitons d'une grande frustration qui en aurait bien valu une autre, plus intéressante.


Amanzéi aurait vu son âme enfermée dans un sopha. Puis deux, puis trois, puis finalement tous ceux qu'il souhaite car la contrainte varie au fil du conte: prisonnier total à première vue, il s'avère avoir la possibilité de voyager de sopha en sopha.
C'est ainsi que Crébillon fils contourne sa propre contrainte de narration pour laisser suivre l'intégralité des histoires dont son protagoniste est le témoin physiquement proche et involontaire.
Il eût été, certes tout aussi frustrant, mais bien plus novateur et bien pensé, de laisser certaines histoires inachevées en fonction de ce que pouvait voir le sopha.
Cela aurait rappelé la scène théâtrale d'un lieu unique, cela aurait prévenu l'excellente idée de Lucien Bercail, jeune camarade de lycée de Bernard et Olivier dans Les Faux Monnayeurs: " Ce que je voudrais [...), c'est raconter l'histoire, non point d'un personnage, mais d'un endroit - tiens, par exemple, d'une allée de jardin, comme celle-ci, raconter ce qui s'y passe - depuis le matin jusqu'au soir. (...) d'abord es gens tout gris, sans sexe ni âge, pour balayer l'allée, arroser l'herbe, changer les fleurs avant la scène et le décor avant l'ouverture des grilles tu comprends ? Alors l'entrée des nourrices. Des mioches font des pâtés de sables, se chamaillent; les bonnes les giflent. Ensuite, il y a la sortie des petites classes - et puis les ouvrières. Il y a les pauvres qui viennent manger sur un banc. Plus tard les jeunes gens qui se cherchent; d'autres qui se fuient; d'autres qui s'isolent, des rêveurs.Et puis la foule, au moment de la musique et de la sortie des magasins. Des étudiants, comme à présent. Le soir, des amants qui s'embrassent; d'autres qui se quittent en pleurant. (...)". Avec ou sans la dimension métaphorique existentielle, avec cette impression de va et vient de la vie que le sopha, cloué à un lieu jusqu'à tel ou tel déménagement n'observe que par tranches et, parfois, par chance, dans son intégralité.


Mais ici, la contrainte oulipienne avant la lettre cède à une énième Nuit ou le moment. De nouveaux égarements du coeur et de l'esprit l'emporte sur une réelle histoire merveilleuse de sopha.
Excellent dans son contexte historique, Le Sopha peut décevoir ou surprendre positivement un horizon d'attente trop moderniste.


Mais comme la suggestion du personnage de Gide, il m'aura inspiré des idées d'écritures folles: imaginez un instant un roman tout-paroles, mêlant plusieurs discussions que figureraient différentes typographies. Nombreuses et complexes à différencier aux heures où tout le monde parle, silencieuse et inexistantes, page blanche, pour les heures creuses, comme celles du sommeil et de la sieste. Initiée par un cri, achevée par un râle, une suite de paroles unifiées en un roman qu'on pourrait nommer la Sonique Comédie.

Frenhofer
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le 23 juil. 2018

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