Fiche technique

Auteur :

Einar Mar Gudmundsson
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : novembre 2008

Éditeur :

Gaia
ISBN : 9782847201307, 9782847201307

Résumé : Einar Már Guđmundsson est né à Reykjavik en 1954. Son oeuvre compte une vingtaine de romans et de recueils de poésie. En 1995, Les anges de l'universn reçoit le prestigieux Prix Littéraire du Conseil des Pays Nordiques. Son premier roman, Les chevaliers de l'escalier rond, est paru chez Gaïa en 2007. Guđmundsson est aussi le traducteur islandais de Ian McEwan.Dans la banlieue de Reykjavik, un sellier bourru réunit en son atelier des pêcheurs, compagnons de boisson, et prend place dans son fauteuil aux bras sculptés. Un pasteur prête une oreille distraite à sa femme qui raconte son rêve. Le dernier fermier de la ville et son chien noir attendentLe gardien du jardin des plantes, lui, sait que c'est là, juste après le carré des simples, que la part d'ombre du quartier s'avanceSoudain un terrible orage, une véritable tempête s'abat sur l'île et sur une Reykjavik grelottante à la limite du monde.Magique, limpide, cristallin, Le testament des gouttes de pluie est comme un opéra sensuel, comme une odeur de terre après l'orage.Extrait du livre :DIVERS SIGNES DANS LE CIELEblouissements bleutésAu moment où le tonnerre et les éclairs explosent au-dessus de la ville obscure blottie dans le soir, on dirait que dans les airs retentit un concert d'innombrables instruments électriques.Alors, tout tremble avec furie.Des crissements rappelant les perturbations radiophoniques se propagent et des grincements dignes de ceux d'une foule de violons désaccordés emplissent les oreilles autant des trépassés qui virevoltent que de ceux qui, vivants, avancent.Comme si on frappait des cymbales avec des pieds de table, qu'on tapait sur de grosses caisses avec des troncs d'arbre ou qu'un marteau-piqueur déréglé tremblait à l'intérieur du ciel.Au-dessus de la ville obscure blottie dans le soir, tout s'agite avec frénésie.Certains sentent leurs crânes vibrer et, un peu partout, alors que les paupières frémissent comme les vitres des fenêtres, on entend les craquements dans la croûte terre