Malgré le titre, je n’ai pas vraiment trouvé la lecture facile, j’ai dû m’accrocher pour arriver au bout.
J’aime bien l’univers du bouquin, il donne la parole à celles qu’on entend peu, les déficientes mentales. Elles exposent les déboires de leur vie enfermée dans diverses institutions qui contrôlent tous leurs faits et gestes. Le style est particulier : différents types d’écritures s’entrecoupent : de l’écriture facile (cad compréhensible par toustes), des comptes rendus du groupe autogéré, des comptes rendus d’audience…
Ce livre est une perle pour trois raisons : 1- il donne la parole à des personnages que l’on entend pas habituellement, 2- il nous donne à voir le milieu anar et des personnages farouchement féministes qui n’ont pas leur langue dans leur poche, 3- il parle de corps sans se cacher et de façon assez crue, le sexe et la danse ont une place importante dans le roman : deux pratiques qui nécessitent un lâcher prise total.
Bref, un bon bouquin, mais assez difficile à lire par moments, du fait des changements de styles.