Roger Jon Ellory est un auteur anglais que je découvre avec Les Assassins, son septième roman datant de 2009 mais seulement traduit en français cette année. Ce polar nous plonge dans le quotidien de Ray Irving, membre de la brigade criminelle du NYPD enquêtant sur un mystérieuse série de meurtres commis dans la grosse pomme, meurtres semblant commémorer d'anciennes exactions commises par des tueurs en série aujourd'hui morts ou derrière les barreaux de diverses prisons américaines. Il va être aidé dans sa tâche par John Costello, enquêteur au City Herald – un journal New-Yorkais – et véritable thésaurus en matière de tueurs en série ; il a lui-même réchappé à une agression de l'un d'eux lorsqu'il était âgé de seize ans.
N'étant pas fan inconditionnel de polars, je n'ai pas beaucoup de points de comparaison mais j'ai trouvé la lecture de ce livre très agréable. L'enquête est plutôt bien ficelée, le suspense présent, les rebondissements utilisés à bon escient, les personnages intéressants, mais – parce qu'il y a un mais – le dénouement de l'intrigue m'a quelque peu laissé sur ma faim : trop de questions restent en suspens et j'ai trouvé cela un peu dommage. En tout cas dommageable pour le bouquin qui n'est, par conséquent, que bon alors qu'il aurait pu être très bon avec une conclusion à la hauteur du reste de l'histoire.