Les braises c'est deux amis qui ne se sont pas vu depuis 40 ans. En général quand les amis ne se voient pas pendant tout ce temps c'est plutôt louche et ici c'est confirmé.
C'est de manière distraite que j'ai commencé le livre, arrivée à la moitié je me suis ennuyée et puis j'ai finit le reste en très peu de temps. C'est exactement comme cela que l'intrigue se déroule, au début c'est un simple récit de deux vieux potos qui rattrapent le temps perdu en se racontant où ils en sont et pour quoi ils se sont quittés, mais très vite on se rend compte que derrière ces banalités se cachent de réelles blessures et plutôt sombres, de celle qui séparent. Mais l'auteur nous fait mijoter (d'ou mon ennui), même si je l'avoue il le fait très bien puisque j'ai dévoré les dernières pages. Quand enfin on arrive au coeur du problème, que le feu s'est consumé, certains mots ne sont toujours pas dit et finalement il n'y a pas besoin de les dire. C'est vrai j'aurai préféré les lire ces mots, mais c'est plus juste, et presque plus noble de ne pas les écrire, on ne tombe pas dans le ridicule pathos ou le règlement de compte entre coui**** rien n'est lourd malgré le sujet pas forcément propice à la légèreté. C'est peu être pas non plus présent mais assez réaliste. De très bons passages pleins de sens, notamment sur la solitude.