Dans ce roman, le héros, Dave, est un sang-mêlé, noir de couleur blanche. Videur de son état, père et époux d’une blanche, il se réjouit que sa « particularité » n’est jamais été mise à jour par ses proches. Mais un jour, un homme se déclarant être son frère débarque dans sa vie à l’improviste et menace de dévoiler le pot aux roses.
Ce roman parle du racisme, de la honte d’être noir ressentit par le héros, de sa honte de ne plus désirer les femmes blanches, qui aboutit peu à peu à son acceptation, et sa perte totale de repère : alors qu’il se cadrait, respectait des valeurs étant « blanc », le fait de devenir « noir » ouvre en lui la porte à tous les excès, et même au meurtre, perpétré sans remords. Seul lui importe sa femme. Shelley. La perte de repère de Dan est évidente, il ne sait plus qui il est, et la pression sociale, le mépris des « nègres » font de lui ce qu’il redoute d’être. Car Dan n’a jamais réellement su qui il était, noir ou blanc ? Toujours usurpateur, toujours dans le mensonge.