Une plâtrée de pâtes au beurre qui envoie du lourd !
Les nouilles froides, drôle de nom ? C'est un petit roman de gare, le genre inintéressant à première vue, qu'on va finir l'espace d'un trajet, dont on ne se rappellera plus une fois rentré à la maison. L'auteur ? Peu importe son nom. Kent c'est ça ? Un pseudonyme quelconque certes.
Mais pourquoi m'attarder sur cette oeuvre ? Car oui, je lui octrois l’appellation d'oeuvre littéraire, à titre égale qu'un roman de Hugo ou autre grand de la littérature française. Il faut le juger à sa juste valeur : Ce roman est bon. Court, expéditif, mais bon. L'histoire n'est pas si anodine que ça, quand on ose se mettre à la place du pauvre Marc Belloni ne serait-ce que quelques minutes. Pas facile d'être en cavale aux côtés d'une jolie "donzelle", quand on vit une existence totalement inintéressante. Dans l'introduction du livre, on angoisse à sa place, le voir mener une vie telle que la sienne.
Un livre qui m'a beaucoup donné envie d'écrire, qui prouve que l'art de la narration n'est pas essentiellement dans la tournure de phrase, mais dans le contenue, l'inspiration que l'histoire nous procure, et évidemment, le tournant de l'intrigue.
J'ai du le lire une dizaine de fois, quand je cherche à écrire... Et d'ailleurs, je chercherais bien un peu d'inspiration... Peut être prendrais-je encore quelques Nouilles Froides ?
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