Génie fainéant.

A force de recherche sur cette saga, j'ai fini par comprendre que le lien entre la saga Robots et Fondation était lié à un contrat qu'Asimov avait conclu avec son éditeur. Je ne m'aventurerais pas à juger ce choix mais il est tout de même amusant d'avoir cet élément en tête à la lecture de ce roman.

Le tome 4 de la série, Face aux feux du soleil, a été écrit en 1957, ce 5e tome en 1983.
Je me permet de vous notifier ces deux points tout simplement car on se retrouve finalement avec deux romans à la structure similaire, au déroulement similaire, avec des personnages présents ayant des "buts" similaire dans l'avancée de l'histoire et une conclusion du tome 5 attendue et convenue, lorsqu'on à lu le quatrième tome.

En clair, au delà d'un récit efficace Asimov à quand même fait preuve d'une putain de fainéantise quand il a dû se mettre à écrire ce roman...comme ceux de Fondation en quelques sortes.

Là où il fait preuve de génie et qu'il justifie l'existence de ce roman, c'est avec la "seconde" conclusion du roman, que je ne me permettrais pas de vous spoiler , qui donne un sens nouveau à tout ce qui suit dans la saga Fondation.

Rien que pour ça, chapeau Asimov.

D'ailleurs, j'en profite pour préciser, pour ceux qui se pose la question, qu'après avoir lu Prélude à Fondation, l'intégralité de Fondation ainsi que les 5 premiers tomes du Cycle des robots, je conseille fortement de lire ces romans dans l'ordre plutôt que dans un sens arbitraire, comme j'ai pu le faire. C'est à dire:

• Le cycle des Robots


• Prélude à Fondation


• Fondation

Je me rends compte aujourd'hui que j'ai certainement manqué un paquet de références dans Prélude et les derniers tomes de Fondation en ayant pas lu le Cycle des robots plus tôt.