Il était une fois le métro moscovite

Metro 2033 est un roman post apocalyptique russe pas trop mal écrit.
Ce qui m'a décidé en premier abord à le lire fut de jouer au jeu ... Non pas que j'ai tant aimé le jeu mais je dois avouer que j'étais curieux de voir ce que donnait ce livre. Qui plus est on était dans le genre post apocalyptique donc plutôt quelque chose que j'apprécie. Et dernier argument, je ne me rappelle pas avoir lu de littérature russe ( bien qu'après coup je doute que l'on puisse véritablement parler ici de littérature ).

Bref, me voici donc devant le livre et l'entamant. La première chose qui m'a choqué c'est la traduction.
De piètre qualité, avec des erreurs parfois qui sautent vraiment aux yeux ( des erreurs de genre par exemple ), elle est lourde pendant les 50 premières pages à parler de stations de métro aux noms à rallonge impossible à retenir. Le pire c'est que toutes les stations du début se terminent par skaya ce qui semble être un suffixe pour caractériser un état mais en ne parlant pas Russe impossible de dire ... C'est très lourd en tout cas.
Il a donc fallu que je m'accroche car à côté de cela on ne peut pas dire que l'auteur soit extrêmement talentueux. C'est peu fluide et l'histoire a du mal à démarrer.

Une fois passer cette introduction poussive on entame le récit à proprement parler : le chemin initiatique d'un jeune homme à travers le métro.
Bon il faut avouer que l'histoire est souvent moyenne et parfois inintéressante. Plusieurs passages manquent de logique ou de clarté ... C'est un peu gênant mais bon passons.
Par contre j'ai été déçu par le fait que certains passages n'ont pas du tout été exploités ... De même que les personnages secondaires sont à peine esquissés.

Au final un livre qui se lit très vite et simplement mais il ne faut pas s'attendre à un chef d’œuvre.
J'ai mis 7 parce que l'histoire est originale ... Sans cela j'aurais bien pu retirer 2 points.