Metro 2033 est un roman post-apocalyptique mais dans sa construction le bouquin nous fait beaucoup plus penser à un conte ou à de l'héroic fantasy.
Plus de la moitié du livre se déroule même sous la forme d'un Bilbo le Hobbit, notre héros découvre à chaque station un mode de vie différent et de nouveaux personnages. Mais attention, décris comme tel c'est vrai que cela pourrait pousser certains à émettre quelques réserves vis à vis du livre, mais pas du tout toutes les stations qu'Artyom (le héros) traverse et tout les personnages qu'il va rencontrer vont nous emmener à découvrir ce métro aux multiples visages et au final nous transporte dans un voyage parfois contemplatif, parfois oppressant, effrayant même.
Tout au long de son périple on voit notre héros changer, se questionner sur son existence et sur sa mission, on fini donc par s'apercevoir que l'on s'attache de plus en plus à ce héros.
Sans s'en rendre vraiment compte le livre nous happe peu à peu et on fini par ressentir ce qu'il veut nous faire ressentir et nous pousse nous aussi à réfléchir sur l'avenir de l'humanité.
Au final on pourrais utiliser bien des adjectifs pour qualifier Metro 2033 : prenant, oppressant, dépressif et philosophique, si je pouvais faire un mélange de tout les qualificatif du livre je dirais qu'il est Immerfraiplassif.