Dérision puissance 10, on se poile en lisant ce roman mais pas que. C'est l'Amérique des loosers. Ces êtres un peu abîmés par la vie, ceux qui n'ont pas leur villa au bord de Santa Monica avec une femme et des enfants chéris, du moins ceux qui se montrent comme ça. Ceux qui promènent leur caniche sur la plage de la côte ouest le soleil couchant.. Ici, chroniques d'un père, ce héros !
C'est juste bien. ????
"Il m'a vraiment dit ça. Merci pour tout. Merci pour l'avoir engendré sans lui en demander la permission. Merci pour l'avoir fait entrer de force dans un monde de guerre, de haine et de fanatisme. Merci de l'avoir accompagné à la porte d'écoles qui enseignaient la tricherie, le mensonge, les préjugés et les cruautés en tous genres. Merci pour l'avoir assommé d'un Dieu auquel il n'avait jamais cru, de la seule et unique Église - que toutes les autres soient damnées. Merci pour lui avoir inculqué la passion des voitures qui provoquerait peut-être un jour sa mort. Merci pour un père qui écrivait des scénarios médiocres, histoires d'amour à l'eau de rose ou bagarres dans lesquelles les bons avaient toujours le dernier mot. Merci pour tout. "