what the fuck did i just read

Je me retrouve à juste finir ce livre et fixer mon mur, les pensées en tourbillon. Que dire ?
Pourquoi ai-je attendu si longtemps ? Dire que j'ai failli passer à côté !!!
Je crois bien que Nevernight a été ma meilleure lecture de l'année, et je pèse mes mots ; j'ai tendance à voir mes notations au rabais, à réfléchir très longtemps avant de noter un livre pour analyser les sentiments que je ressens pendant ma lecture...
C'est quasiment indescriptible, ce que je ressens actuellement. Choquée. Admirative. Sur le cul. Affamée d'une suite. Soufflée. Hilare. Vidée.
Cette lecture a été une aventure, dans le monde de Mia, certes, mais dans les mots justes et réfléchis de Jay Kristoff, aussi. Des mots maîtrisés à la perfection - mon dieu (ou devrais-je dire, par les dents de la Vorace ?), que ce mec sait écrire ! Une intrigue pensée, réfléchie, posée, retournée, re-retournée : on est manipulé dans notre lecture, considérés au même titre que les antagonistes qu'on déteste (et adore) suivre. Jay Kristoff n'a aucune peine ; ni pour ses personnages, ni pour nous. Il leur fait subir le pire, pour mieux travailler son histoire et nous épater. Et c'est excellent. Pas de mièvrerie, pas de romance placée là inutilement, pas de personnages tous blancs et tous noirs.
Des retournements de situation par dizaines. Des sous-intrigues ficelées. Un personnage principal avec une réelle histoire, des failles, des talents, du courage, de l'humanité et de la cruauté qui font un savant mélange d'émotions explosives.
Des notes de bas de page qui exploitent à fond l'univers et ajoutent une touche d'humour bien nécessaire à l'ambiance mortuaire qui règne entre les murs de l'Eglise Rouge.
Un narrateur agaçant, attachant, drôle, envoûtant.
Préparez-vous ; vous allez être mené en bateau. Vous allez adorer. Vous ne saurez plus vous en passer.