le 14 juin 2015
Avaler des couleuvres...
J'avais beaucoup aimé le premier tome, c'est sans surprise que j'ai aimé celui-ci. Riad Sattouf continue sur sa lancée, croquant en un dessin limpide et direct ses souvenirs d'enfance en terre arabe...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Très belle lecture que ce "Peter Camenzind" de Hermann Hesse (un auteur que je connais peu mais pont j'ai beaucoup apprécié le "Siddartha"). Cet auteur allemand nous propose une roman initiatique, une jeunesse dans les montagnes, et il faut bien le dire, une progression vers le bas (à tous les sens du terme). Né dans un petit village haut-perché dans les Alpes suisses, son héros, Peter, porte le nom que portent tous les habitants du village. Cela ne l’empêchera pas de forger un destin plutôt unique, qui le mènera vers la recherche littéraire, les voyages, l'amitié romantique et la grande désillusion, en un retour assez poignant.
Peter Camenzind aura du mal à réaliser ses rêves, à se vivre en poète. Il déroulera sa drôle d'existence entre rêverie romantique et déchéance d'alcoolique. Le vin est en effet au centre du roman, mais on y peinera à trouver ici une quelconque grandeur dionysiaque, juste un vice un peu fade, plutôt triste, qui ravale le jeune géant qu'est Peter au rang du petit poivrot ordinaire.
C'est une coïncidence qui fait que j'ai récemment lu le "Niels Lyhne" de Jens Peter Jacobsen, autre roman de jeunesse déchue , autre initiation à la désillusion. Mais là où le roman de Jacobsen couvre de noirceur la vie de son héros, en un constat généralisant sur la fin des rêves, au moins le livre de Hesse trouve-t-il dans le vice de son héros l'excuse d'un destin individuel.
En dépit d'une certaine fascination pour l'échec en milieu humain, j'ai trouvé que ce livre était presque apaisant par la foi que Hermann Hesse postule en la Nature. Voilà un petit livre écrit au début du siècle dernier et qui sonne comme un appel très pertinent aujourd'hui à retrouver la magie des choses vraies, la magie de la Nature, et si Hesse ne laisse pas de considérer l'homme avec scepticisme, sa passion de la montagne sonne juste et fait du bien (j'aime qu'il parte dans la nuit retrouver quelque arbuste qu'il aime bien, comme on cherche un vieil ami).
Il est beaucoup question de Nature dans ce livre, d'amours contrariés, d'amitié brisée et de la difficulté d'être à la hauteur de ses idéaux de jeunesse ou des épreuves émotionnelles de la vie avec les hommes (une,confrontation avec le handicap est assez terrible, dans une fausse naïveté). Peter Camenzind n'est pas un héros, il échoue sans doute à trouver son équilibre, de son propre aveu, il peine à intégrer le monde, mais son parcours est inspirant et la lecture de ce petit livre est une vraie découverte. Je recommande sans soucis, guys et guysettes!
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Mes étagères se remplissent , Ikea est content...
Créée
le 9 sept. 2019
Critique lue 416 fois
le 14 juin 2015
J'avais beaucoup aimé le premier tome, c'est sans surprise que j'ai aimé celui-ci. Riad Sattouf continue sur sa lancée, croquant en un dessin limpide et direct ses souvenirs d'enfance en terre arabe...
le 29 sept. 2014
Saison 1 seulement ! (Et pour cause!) The Leftovers n'est pas vraiment une série sur la "rapture" chrétienne, ni sur les extra-terrestres ou tout autre concept fumeux... Il y est plutôt question de...
10
le 17 avr. 2013
Quand j'ai vu "Johnny got his gun", je savais très bien à quoi m'attendre. Et ça ne m'a guère aidé... Pour "Le Tombeau des lucioles", je n'avais aucune idée de ce que j'allais voir, et je vois bien...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique