Réalisme oblige, les descriptions -parfois interminables- s'enchaînent de la première à la dernière page. N'étant absolument pas friande de ce genre de catalogues, elles ont fini par me dégoûter alors que cette terrible histoire familiale vaut le détour.
Alors que l'on s'attend à ce que ce soit Jean qui pâtisse de la tromperie de sa mère, c'est le fils légitime, Pierre, qui voit sa vie s'écrouler. Alors serait-ce possible, pour une fois l'amour l'emporte-il sur l'argent ?! Ils ont quand même pu compter sur un vieux Roland pas très fut-fut. S'il avait eu les neurones mieux connectées, je doute que l'amour l'aurait si facilement emporté sur la thune. Aussi, Il est indéniable que malgré le lien fort qu'entretient Jean et sa mère, la figure de Pierre met à mal l'amour.
De fait, le point de vue choisi, c'est à dire celui de Pierre, est tout aussi soigné que les descriptions : Maupassant nous fait état de tous ses états d'âme tournant autour de la rancoeur et de la jalousie.