Après une grosse déception à la lecture du précédent roman Aérostat, j'ai lu avec un certain plaisir ce Premier sang. Le parti pris de l'auteur d'user d'une première personne détournée (c'est son père Patrick Nothomb qui dit "je") nous permet de renouer avec la saga familiale racontée dans Métaphysique des tubes et le Sabotage amoureux entre autres.
J'ai aimé cette espèce de sublimation de la réalité vécue rendue visible, rendue sensible par une écriture fluide, sans fioritures, facile en apparence.
On peut lire ce Nothomb comme on écoute un morceau de Mozart : pas besoin d'être un expert pour apprécier.