Après une aventure théâtrale ratée chez Flammarion, Foenkinos revient en Blanche avec ce qu'il sait faire le mieux.

Il trimbale à nouveau son personnage pleutre et maladroit, désormais auteur en mal d'inspiration, entre Paris et Genève. A la manière d'une Pierre Richard en Grand Blond ou d'un Woody Allen, cet auteur sur le retour multiplie les sophismes les plus improbables (et les plus jouissifs pour le lecteur) qui font écho à nos propres lâchetés et nos difficultés à communiquer juste.
On s'attache dès lors immanquablement très vite à cet être attachant au gré de ses vicissitudes en quête d'un bonheur retrouvé.

Drôle à chaque paragraphe, par moment grave, mais sans céder à la facilité, ce petit livre de moins de 200 pages se lit d'une traite. Et celui qui découvre ici Foenkinos pour la première fois aura sans aucun doute une envie assez intense d'aller lire ses premiers romans.
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le 27 nov. 2010

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