Rouille
6.3
Rouille

livre de Floriane Soulas (2018)

Un mauvais roman agréable à lire

En guise de préambule, j’aimerais partager une interrogation : qu’est-ce qu’il se passe avec les critiques de ce livre ? Je suis étonné de lire beaucoup de critiques positives qui, pourtant, ne font que pointer des problèmes avec l’intrigue ou les personnages ou l’univers de ce roman et vont même jusqu’à chercher des excuses à ces défauts. Notons-nous de manière laxiste ? Ou ai-je manquer quelque chose ? J’aimerais, puisque nous parlons critique, pointer celle de BLACKWOLF. Elle est intéressante et d’une certaine qualité. Toutefois, l’auteur passe une bonne partie de l’article à répéter qu’il y a une mauvaise rencontre entre le lecteur (lui donc) et le livre. Je ne prétends pas que c’est impossible comme situation. Toutefois, la quantité de répétition de ce concept m’étonne. Chaque personne accorde une valeur différente à une composante d’un roman, c’est vrai, mais il faut en premier lieu, avant de décider de cette valeur, se mettre d’accord sur ce qu’un roman propose, les faits. Les enrober de paraphrases telles que : « j’ai l’impression que… », « je recherche dans un roman X ou Y », « pour ma part, l’univers perd de sa crédibilité à mes yeux » (ce n’est pas de ma plume, il s’agit d’une redondance présente dans l’article susmentionné) floute la ligne entre les faits et l’appréciation personnelle. Par conséquent, non seulement le renseignement de ce qu’est le roman devient erroné (il y a des erreurs factuelles dans l’article en question) mais de plus l’opinion personnelle perd de sa force (pourquoi parler d’un sentiment mitigé alors que le corps de l’article ne fait que pointer des problèmes ?). N’est-ce pas l’un des intérêts de la critique ? Pouvoir partager un ressenti personnel, l’exprimer afin qu’il soit entendu et que des échanges puissent naître de la rencontre des différentes expériences ? Cette introduction bien trop longue étant posée, lançons-nous dans Rouille.


Pour nous guider dans la critique, nous utiliserons la quatrième de couverture : de nouveaux matériaux découverts sur la Lune ont permis des avancées scientifiques extraordinaires. Mais tout le monde n’en profite pas ! En dehors du Dôme qui protège le centre urbain riche et sophistiqué, le petit peuple survit tant bien que mal. C’est dans une maison close sur l’un de ces faubourgs malfamés qu’a échoué Violante, prostituée sans mémoire. Alors qu’elle se démène pour trouver son identité dans un monde dominé par les hommes et les puissants, sa meilleure amie disparaît dans d’atroces circonstances. Contre la raison, la jeune femme décide de prendre part aux investigations…


Sachez que cette quatrième est mensongère ou, en tout cas, fallacieuse par rapport au contenu de ce livre. Un problème de ce roman se retrouve ici dans toute sa splendeur : il existe un décalage entre ce que le roman croit raconter et ce que le roman raconte. Allons-y point par point :
Premièrement, le contexte : un seul paragraphe dans tout le livre « expliquera » comment le voyage spatial a été conquis à cette époque (une uchronie en 1897, situé à Paris). Les avancées scientifiques ne sont pas présentées, seulement le résultat de ces avancées. Par exemple, il existe une histoire de prothèse pour des membres disparus. Pouvons-nous savoir comment cette technologie, aujourd’hui balbutiante, aurait pu être maîtrisée ? Non. La seule réponse que le livre nous donnera est que c’est dû à ce fameux nouvel élément découvert sur la lune. Or, lorsqu’un matériel fait tout et n’importe quoi, nous n’avons pas affaire à un élément aux propriétés physiques scientifiquement étudiés mais à de la magie. Voici le premier écart : le roman croit partir d’un postulat scientifique, mais nous parle de magie. Il y a une grosse tendance au « ta gueule c’est de la science », utiliser comme passe-droit à n’importe quoi.


Une petite note rapide pour clarifier certains points. Je comprends parfaitement que l’auteur voulait raconter une certaine histoire et que ces points que je viens de soulever ne l’intéressaient pas. Tout le but de ce contexte est de justifier une esthétique steampunk. D’accord, mais pourquoi avoir choisi cette façon de justifier cette esthétique ? N’y avait-il pas une meilleure façon de faire ? Car là est le vrai problème avec ce postulat. S’il justifie l’esthétique, il ne l’explique pas. Or, c’est l’un des objectifs des sciences, expliquer des phénomènes. Est-ce vraiment trop demandé qu’un livre qui débute avec la promesse de parler de sciences essaie un minimum de parler de sciences ? Ou dois-je juste accepter qu’on peut l’utiliser comme prétexte à faire ce qu’on veut ?


Deuxième point à soulever, rappelons la quatrième : « Mais tout le monde n’en profite pas ! En dehors du Dôme qui protège le centre urbain riche et sophistiqué, le petit peuple survit tant bien que mal ». Le roman traite des questions de la domination sociale, de l’anomie, de la délinquance, la criminalité… On retrouve un certain travail de l’ambiance qu’on peut saluer. Toutefois, ça manque de contenu. Beaucoup de ce travail passe par des dialogues, de personnes nous disant que « olala, c’est dur, c’est terrible, c’est violent ». Une ou deux scènes d’émeutes, d’échanges armés entre les forces de l’ordre et ce petit peuple oppressé auraient été les bienvenues. Ce point manque terriblement de substance, qui n’est pas aidé par le fait que, ultimement, les gens survivent. Oui, ils le font en accomplissant des actes criminels mais ils survivent, ils ont établi leur propre système avec leur moral et s’en sortent. Ajouter à cela qu’aucun des fameux criminels présentés dans l’intrigue n’a une personnalité collant avec leur statut et on se découvre avec une promesse d’ambiance sombre qui n’est pas tenue. Le roman passe trop de temps à me dire que c’est dur et pas assez à me le démontrer mais aussi trop de temps à me démontrer l’inverse.


Poursuivons : « C’est dans une maison close sur l’un de ces faubourgs malfamés qu’a échoué Violante, prostituée sans mémoire. Alors qu’elle se démène pour trouver son identité dans un monde dominé par les hommes et les puissants, sa meilleure amie disparaît dans d’atroces circonstances. Contre la raison, la jeune femme décide de prendre part aux investigations… »
Décortiquons un point : la quête du personnage principal. Premièrement, sa perte de mémoire ne fait aucun sens. Les conditions dans laquelle elle apparait ne sont jamais proprement narré, la seule explication étant : « ta gueule c’est un trauma ». Les sciences psychologiques se sentent honorées d’être intégrées à cette intrigue (attention, sarcasme). Or, une petite explication ne serait pas de refus, car, durant l’événement, Violante a perdu un doigt et le roman n’offre rien pour justifier ce fait. Deuxièmement, la quête en question est mal gérée. La première piste est offerte sur un plateau par Satine, la meilleure amie de Violante. Cette piste ne mènera à rien et d’ailleurs, ne sera même pas suivie par Violante, elle demande à quelqu’un d’autre de terminer l’enquête pour elle. La seconde piste vient d’un collier que possède Violante, héritée de son passé, fait en un matériel rare venu de la lune (d’ailleurs si la vie est si difficile pour Violante pourquoi n’a-t-elle pas essayé de le vendre ? Pourquoi n’essaie-t-elle pas de le vendre quand elle apprend sa rareté ?). Un homme lui apprend sa provenance, ce à quoi Violante, qui se voit offerte une piste sur ses origines, ne répond rien. D’ailleurs Violante découvre une photo d’une femme qui lui ressemble étrangement. Plus tard, elle utilisera la rouille, la drogue à la mode, pour faire émerger ses souvenirs enfouis (d’ailleurs, quelqu’un peut m’expliquer pourquoi la rouille fait ressurgir des souvenirs anciens chez Satine et Violante mais quand elle est utilisée par les hommes du récit, ça les vivifie ? Outre le très pratique « ta gueule c’est de la science » ? Merci d’avance). Dans ces souvenirs, cette fameuse femme apparait et Violante se dit que c’est sa tante (pas sa mère, pas sa sœur, sa tante… parce que raison). Demandera-t-elle à l’homme qui possède la photo de lui fournir des détails ? Nope. Enfin, dernière scène magnifique sur cette quête. L’un de ses clients est un commissaire de police. Arrive ce dialogue page 58 :
« Votre dossier mentionne un âge inconnu. J’ai fait quelques recherches vous concernant, avoua-t-il, un peu penaud. »
Réponse : « Des recherches sur moi ? Allons, commissaire, vous vous tracassez pour rien. »
Dois-je réellement expliquer le problème ? Dois-je réellement pointer du doigt comment un personnage qui a un boulevard pour obtenir des informations refuse, encore une fois, de saisir l’opportunité ? J’espère que non. Cette quête pour retrouver sa mémoire est mal gérée, car le personnage refuse de jouer un rôle actif et attend que l’intrigue lui fournisse les clés de la résolution.
Poursuivons donc sur un autre point, la disparition de sa meilleure amie (elle n’a pas disparu, elle a été assassinée) et l’enquête. Que fait Violante dans cette enquête ? Elle attend que d’autres personnages la renseignent et lui disent quoi faire. Violante est un personnage extrêmement passif. Elle ne prend presque pas d’initiative, les rares se soldant généralement en cul-de-sac et, pour être franc, la dernière partie de l’intrigue est consacrée à la voir accrochée au bras d’un homme qui va l’escorter jusqu’à la fin (qui ressemble plus à un combat de boss issu d’un mauvais jeu vidéo qu’à un climax où toutes les pistes se croiseront pour ultimement délivrer un final satisfaisant). Mais bon, ce n’est pas comme si elle vivait dans « un monde dominé par les hommes » et qu’elle avait besoin de s’en affranchir après tout (attention, sarcasme).
Encore une fois, on retrouve le problème majeur de ce roman : la dissonance entre ce qu’il croit raconter et ce qu’il raconte. Le roman croit nous parler d’une femme tourmentée, dévouée à sa quête et qui acquiert l’indépendance au fil du récit, ainsi qu’une maturité lorsqu’elle apprend, au bout de maints efforts, son identité. En vérité, le roman nous montre le parcours d’une gamine pas très fûtée, égocentrée, exécrable, qui croit que tout lui est dû parce qu’elle souffre et est ultimement récompensée de sa passivité et de sa mauvaise conduite par la retrouvaille d’un statut de privilégiée pour lequel elle n’a jamais fait d’effort (Comment d’ailleurs ? Comment a-t-elle pu hériter après avoir assassiné son oncle, dont elle n’avait même aucune preuve de la parenté ?). Bien, très bien. Elle rejoindra donc les puissants, dont on n’a absolument pas passer un roman entier à nous répéter qu’ils étaient pourris et imposaient des conditions de vie qui font que « le petit peuple survit tant bien que mal » (attention, sarcasme).
Parlons de cette enquête d’ailleurs. Le roman saute de point de vue entre différents personnages, l’un de ceux-ci étant le meurtrier. Dès les premiers chapitres, de nombreuses informations sont données sur celui-ci. S’en suit 150 pages où les deux héros principaux, le proxénète de Violante et l’un de ses employés, s’interrogent pour trouver ces informations. Encore une fois, décalage, cette fois entre le lecteur et les personnages. Découvrir les informations et résoudre une enquête avec les personnages est l’une des expériences qui fait la saveur du policier. Ici, on nous donne les infos et il faut subir deux personnages dont l’ignorance n’est pas partagée.
Je pense que la démonstration est claire : Rouille est un mauvais roman. Si l’on se penche sur ses composantes, on voit clairement que ses arcs narratifs sont mal travaillés, mal narrés, que souvent, la solution de facilité a été utilisé pour s’éviter des scènes difficiles à écrire ou une réflexion poussée sur l’univers ou les personnages. Ce livre est parsemé d’incohérences, que ce soit dans ses thématiques ou dans son intrigue. Son histoire repose sur des clichés qui ne dépassent jamais ce statut et, ultimement, traduisent une grande méconnaissance des codes régissant les genres auxquelles ce roman emprunte (science-fiction, policier, quête initiatique…). Maintenant, questionnons-nous : comment ce roman a-t-il pu être si apprécié ?


Précisons que l’appréciation d’un roman ne dépend pas forcément de sa qualité. L’histoire des arts est parcourue d’œuvres qui n’ont acquis un statut mythique qu’après leur première présentation et des œuvres de piètre qualité peuvent rencontrer le succès. Tout dépend de ce que le lecteur valorise dans un récit. Un lecteur qui ne serait pas gêné par l’utilisation de cliché ou ne serait pas intéressé par les thématiques d’un roman pourrait trouver son compte avec Rouille. Il a des qualités à faire valoir, après tout. Léon, le proxénète, est un personnage appréciable à suivre, avec une dynamique paternelle dans sa relation à Violante. Pas parfaitement narré, malheureusement, sa personnalité ne colle en rien avec son rôle de grand criminel. De plus, le personnage est d’abord présenté comme un sentimental, mais son sentimentalisme n’intervient que pour Violante et pas les autres prostituées. Son employé, Jules, est un personnage sympathique, avec un vécu intéressant et une humanité appréciable dans cette ambiance sombre (même si encore une fois, sa personnalité ne colle en rien avec son métier). Ambiance qui est l’un des points forts du roman, comme susmentionné, malgré qu’elle manque de substance. S’ajoute à ces éléments le rythme, très rapide et en majorité fluide, quand on ne roule pas les yeux face aux incohérences. Enfin, le gros point fort de ce roman est qu’il excelle à lancer des idées. Idées qui ne sont pas confirmées ou mal suivies ou qui se concluent de manière insatisfaisante mais idées présentes et très souvent intéressantes. Sur ce point, le roman est particulièrement dense, trop même, tant il fourmille d’idées et, ultimement, se cassent la figure en essayant de les traiter. L’anomie, la domination sociale, l’innocence pervertie, la quête d’identité, la technologie, la science…


Peut-être qu’effectivement un lecteur appréciant ces points positifs et n’accordant pas une grande importance aux points négatifs apprécierait cette lecture. Je pense qu’il y a matière à cela. Toutefois, j’aimerais que nous nous prêtions à un petit exercice. Réécrivons le roman en essayant de bien faire les choses. Prenez dix minutes pour réfléchir à cette intrigue et notez l’histoire qui vous vient. Voici le résultat de mon exercice :
L’histoire se passe dans une usine située sur la lune. Au début de l’intrigue, Violante arrive pour servir de prostituée dans un bordel dans les quartiers des ouvriers. Les directeurs de l’usine ont en effet prévu de nombreuses commodités pour les employés, leur distribuant du pain et des jeux pour s’assurer qu’ils se plient à leurs dures conditions de travail. Violante s’interroge sur sa place dans ce système et, voulant changer sa situation, se souvient de ses parents. Ceux-ci ont été contraints à la pauvreté lorsque les premières innovations dues aux éléments lunaires ont modifié les méthodes de production. Ils n’ont pas été capables de s’adapter au progrès. Violante n’a connu que la pauvreté et s’est débrouillée pour s’en sortir, néanmoins, elle rêve de devenir plus qu’une prostituée. Par conséquent, elle utilise ses contacts au bordel et ses clients pour se rapprocher du département scientifique de l’usine. Elle apprend comment fonctionne ces fameux éléments, développe des compétences et gravit les échelons, malgré qu’elle soit une femme. Ses contacts parmi les ouvriers lui assurent un soutien qu’elle utilise. Elle provoque une grève de grande ampleur et ne la lève que lorsque les conditions de travail deviennent acceptables pour tous. Comme elle a les faveurs de la masse, elle est nommée à la direction de l’usine, pour calmer toute nouvelle tentative d’émeute.


Voilà. Ce résumé reprend les éléments de Rouille, en mieux selon ma modeste opinion. Le contexte (l’usine) donne plus de vues sur les innovations issues du voyage spatial. On conserve la thématique de la prostitution, cette fois pas dans une situation polie où les clients sont gentils et bien éduqué, mais dans une situation dure, à la fois soumis aux hommes et aux puissants, où on sent la violence quotidienne. Puisque qu’on évolue dans les milieux ouvriers, on peut traiter la question de l’anomie et comment les ouvriers s’organisent en un milieu proche de celui de Rouille, cette fois en mettant plus en évidence les conflits avec les puissants, représentée par la hiérarchie. Léon et Jules peuvent s’intégrer à l’intrigue, dans de nouveaux rôles ou les mêmes. Si j’ai laissé tomber l’intrigue policière, on peut l’introduire également, expliquer que des ouvriers et des prostituées disparaissent mystérieusement. Violante, dans son ascension sociale, ici issue de ses efforts et non pas tombée du ciel, trouverait des éléments à faire passer à Léon et Jules, qui impliqueraient le directeur et permettrait à Violante de s’accaparer sa position. La rouille disparait mais peut revenir comme un moyen pour les ouvriers de tenir la cadence de travail ou d’aider la mémoire de Violante, ici intacte mais pourtant au cœur de l’intrigue, puisque ce sont ses souvenirs sur qui étaient ses parents qui lui permet de trouver sa voie. La partie sur son apprentissage scientifique permettrait d’expliquer les technologies et la science derrière les éléments lunaires.


Évidemment, ce n’est qu’un pitch, pas un roman et il est impossible de déterminer si le résultat final serait meilleur que Rouille. Néanmoins, il me reste le sentiment étrange que, en dix minutes, j’ai réussi à trouver un pitch qui narre mieux ce qu’une romancière professionnelle a voulu dire dans son œuvre. Et ça, ça en dit beaucoup sur la qualité, ou plutôt l’absence de qualité, de Rouille.

Fatuite
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le 27 oct. 2019

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