Une nouvelle fois Gail Carriger m'a embarqué dans son univers décalé et désuet !

C'est avec un immense plaisir mais aussi une certaine impatience que je me suis jetée sur le troisième opus de cette fabuleuse série qu'est "Le protectorat de l'ombrelle". Une nouvelle fois, je ressors conquise par la plume et l'univers de Gail Carriger.

C'est sur un énorme cliffhanger que nous avions quitté Alexia à la fin du tome 2. En effet, cette dernière s'est vu chassée de chez elle par son loup garou de mari (comme elle le dit si bien) Lord Maccon, à la suite de la découverte de sa situation pour le moins embarrassante. De retour dans sa "merveilleuse" famille, elle va se retrouver bien malgré elle à la une des journaux, comme le scandale de l'année. Et comme on parle d'Alexia, inutile de vous dire que ce n'est pas tout ! Il semblerait que les vampires de Londres aient décidé de la tuer. Voila le tableau dans lequel commence ce troisième opus.

Je ne vais pas vous chanter les louanges des personnages principaux, à savoir notre couple de choc Alexia / Lord Maccon, je les adore et ça ne changera pas. Je dois avouer tout de même que leur duo m'a beaucoup manqué pendant ma lecture. Mais rassurez-vous, ni l'un ni l'autre n'a perdu son piquant ! D'autres personnages sont mis en avant dans cet opus, à l'image de Floote, qui, bien que peu loquace, a su prendre de l'ampleur et c'est tant mieux. Professeur Lyall n'est pas en reste non plus, et tout comme Floote, il est bien plus mis en valeur ici et son point de vue s'ajoute a celui de nos héros. Madame Lefoux est elle aussi bien présente, même si pour ma part, je n'arrive toujours pas a accrocher.

Cette fois, les aventures de notre héroïne vont la mener, elle et sa troupe, en Italie afin d'y obtenir des réponses auprès des Templiers. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé leur introduction dans l'histoire, ils sont bien décrits et relativement fidèles à l'image que j'avais d'eux. Mon seul bémol avec le Protectorat de l'ombrelle (on découvre d'ailleurs dans ce tome l'explication de ce titre) est une fois encore l'intrigue qui reste vraiment légère comme ce fût le cas depuis le départ.