Une histoire très dure mais racontée avec justesse, et qui n'est pas sans nous rappeler le naturalisme cru de Zola dans ce qu'elle raconte de la misère sociale de ce Glasgow des années 80. Des chapitres qui semblent se répéter, pour finalement nous aider à comprendre le long calvaire et la patience exceptionnelle du petit Shuggie, portée par son amour inconditionnel pour une mère qu'il voit peu à peu sombrer, lentement se suicider en se noyant dans l'alcool. Malgré tout, ce roman partiellement autobiographique ne manque pas d'humour et nous fait cadeau de quelques lignes finales empreintes d'espoir pour cet enfant d'une immense résilience.