Un coup dans l'aile
Luisa et Melvil, touristes français, décident de rayonner en Sicile à partir de la belle ville de Taormine où ils ont loué une chambre d'hôtel. Mais, à peine ont-ils mis les pieds dans l'île que de...
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le 2 juil. 2025
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Déjà très mal à l'aise avec cette notion de "critique" (quelle légitimité pour moi qui n'ai jamais essayé de publier quoi que ce soit ?) à laquelle j'ai toujours préféré celle plus humble de "commentaire", je me dois de reconnaître que je ne sais trop quoi dire de "Taormine", ce roman que j'ai la prétention de qualifier de minimaliste.
Minimaliste, d'abord par sa longueur, 140 pages bien aérées. Minimaliste par son intrigue ensuite : un couple au bord de la rupture part en vacances en Sicile et finit par être recherché par la police après avoir involontairement provoqué la mort d'un enfant, accident qu'il s'efforce de dissimuler en ayant recours à un carrossier mafieux.
Minimaliste aussi dans l'évocation de la psychologie des personnages et par le manque de profondeur de l'ensemble.
J'ai pris du plaisir à sa lecture car je ne l'ai en rien trouvé ennuyeux mais je m'interroge sur les objectifs poursuivis par Yves Ravey et sa maison d'édition. L'exercice n'est-il pas un peu vain ?
Sans doute une preuve supplémentaire pour moi que l'on peut être un grand lecteur sans pour autant être capable (ou en capacité ?) de goûter LA littérature.
Créée
le 15 févr. 2024
Critique lue 98 fois
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Luisa et Melvil, touristes français, décident de rayonner en Sicile à partir de la belle ville de Taormine où ils ont loué une chambre d'hôtel. Mais, à peine ont-ils mis les pieds dans l'île que de...
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le 2 juil. 2025
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(Bibliothèque). Plus un exercice de style qu'un véritable roman, si l'objet était d'expérimenter les sentiments humains et le délitement d'un amour, il ne m'a pas convaincu, si en revanche l'idée...
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le 17 juil. 2024
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Déjà très mal à l'aise avec cette notion de "critique" (quelle légitimité pour moi qui n'ai jamais essayé de publier quoi que ce soit ?) à laquelle j'ai toujours préféré celle plus humble de...
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le 15 févr. 2024
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Je pensais en savoir déjà beaucoup sur l'ego incommensurable de Mélenchon et sur la dévotion aveugle, totalement irrationnelle qu'il suscite chez ces "insoumis" si mal nommés, je me dois de...
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le 23 mai 2025
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"ça n'était plus une vie, je passais mon temps à avoir peur de tuer tout le monde." Comment Cyril, le narrateur, prof aux multiples fragilités mais au sens de l'observation particulièrement aiguisé,...
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le 13 nov. 2024
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le 27 mai 2022
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