Le plus frappant dans ce livre est la liberté de Henry Miller. Il est assez étonnant d'imaginer un Américain écrivant des scènes de sexe aussi explicites, même s'il le fait souvent par le biais de dialogues, quand le narrateur discute avec ses amis, quand on sait à quel point les Américains peuvent être encore aujourd'hui puritains. Alors en 1934...
J'ai aimé cette liberté. Ainsi que les relations d'amitié, parfois intéressée, avec les personnages secondaires. Toutes les conversations du narrateur avec Fillmore et Carl m'ont fait hurler de rire.
En revanche, j'ai moins accroché avec toutes les scènes, tout de même nombreuses, où le narrateur, sous l'emprise de l'alcool, part dans des divagations métaphysiques sur le monde, l'existence, etc. Je trouve qu'il y en a trop, qu'elles sont trop longues, et que ça casse le rythme du livre.