Alphonse, c'est le nom qu'il a choisi, est le narrateur de ce roman. C'est un garçon de 10 ans, il ne sait plus comment se démêler de son ennui, il reste des heures immobile sur le canapé du salon. Il va à la plage accompagné de sa grand-mère, il aime espionner une famille pour saisir l'essence du bonheur pour comprendre ce que c'est d'avoir une famille comme les autres.
La rencontre avec Baptiste va changer sa vie monotone, il a l'impression, lorsqu'il est avec lui, de respirer librement, que tout est à sa place.
Un premier roman porté par une écriture juste et subtile pour décrire les tourments d'un jeune garçon. Par petites touches Hugo Lindenberg nous en dévoile les causes, les monstres du passé resurgissent, les camps de concentration, une maman disparue volontairement, le manque d'amour. Ces émotions brutes ne rendent pas toujours la lecture facile. Quelques pages inoubliables, le suicide de sa mère en parallèle avec le mal-être de Mike Brant, le combat contre des fourmis un épisode plein de cruauté. Un roman plein de sensibilité, une exploration de l'âme d'un enfant, de ses angoisses, de ses cauchemars, de ses souffrances.

feursy
8
Écrit par

Créée

le 29 juin 2021

Critique lue 424 fois

3 j'aime

Yves MONTMARTIN

Écrit par

Critique lue 424 fois

3

D'autres avis sur Un jour ce sera vide

Un jour ce sera vide
Christlbouquine
10

Un coup de coeur pour ce premier roman

Une plage normande, une méduse et une amitié d’enfants qui se noue autour de l’animal. L’un, le narrateur vit avec sa grand-mère qu’il aime et dont il a pourtant honte et avec sa tante « la folle »...

le 24 sept. 2020

8 j'aime

1

Un jour ce sera vide
feursy
8

l'âme d'un enfant

Alphonse, c'est le nom qu'il a choisi, est le narrateur de ce roman. C'est un garçon de 10 ans, il ne sait plus comment se démêler de son ennui, il reste des heures immobile sur le canapé du salon...

le 29 juin 2021

3 j'aime

Un jour ce sera vide
Raider55
7

Un livre pas aussi vide que son titre ne le suggère...

A l'image du livre de Laurence Tardieu La confusion des peines, Hugo Lindenberg a écrit un livre subtile et plein de sensibilité. Pour autant, à l'image des récits introspectifs qui explorent les...

le 28 juil. 2021

1 j'aime

Du même critique

Betty
feursy
9

beau et poétique

Prendre le temps nécessaire pour rédiger cette chronique. Choisir les mots, relire les phrases pour être certain de bien faire ressortir toutes les émotions ressenties à la lecture de ce roman à la...

le 11 janv. 2021

10 j'aime

Les Aiguilles d’or
feursy
9

Critique de Les Aiguilles d’or par Yves MONTMARTIN

An de grâce 1882, les cloches de New York annoncent la nouvelle année. La famille du juge Stallworth décide de lutter contre la dégénérescence morale de cette ville : salles de jeux clandestines,...

le 30 août 2023

7 j'aime

Le Grand Monde
feursy
9

de la belle littérature

Le récit commence le jour où Louis Pelletier entouré de sa femme et de ses quatre enfants célèbre la réussite de sa savonnerie, un des fleurons de l'industrie libanaise. de mars à octobre 1948, de...

le 14 févr. 2022

7 j'aime