Pour ceux qui veulent se lancer dans la littérature belge ou dans les romans de Xavier Deutsch, Une belle histoire d’amour qui finit bien est un bon début. Auteur belge à succès, ayant reçu différents prix pour ses livres, Xavier Deutsch est l’auteur belge masculin de cette génération. Mais est-ce que tout le monde peut apprécier cette littérature belge ?
« Amis de longue date, Paul le discret architecte, Achille le curieux libertin et Zoé l’enseignante mariée à un homme aux actes répugnants, ont leur routine bien à eux. Les trois amis s’invitent à une fête de la haute bourgeoisie. Cette soirée va changer une partie de la vie de Paul. Un amour pour Sigrid, jeune femme en détresse, par des échanges de lettres discrètes et celles mystérieuses et dangereuses d’un inconnu. Entre temps les amis de longues dates se retrouvent à des moments bien précis dans un but bien précis. Mais que va-t-il arriver dans la vie amoureuse de ces trois protagonistes ? »
Ce livre est mon premier roman de Xavier Deutsch. Malgré le début difficile, j’ai réussi à rentrer dans l’histoire insolite de ces trois amis. L’histoire devenant de plus en plus prenante au fur et à mesure qu’on la découvre. L’histoire de Paul et son petit carnet où il écrit ses souvenirs et ses aventures amoureuses nous attirent.
Le personnage de Paul est assez calme, c’est un homme qui pense bien agir pour sauver quelqu’un, qui se retrouve être la bonne poire d’une femme. Pour Achille, c’est le comique et le stratège de la bande, mais son côté « je fonce la tête la première » est attachante. Zoé est la jeune femme manipulée par son mari. Qui peut compter sur ses bons vieux amis pour la soutenir et la sortir de sa galère qui est devenue son quotidien. En soit ces trois protagonistes sont une bande de potes que l’on a tous.
L’auteur Xavier Deutsch a réussi à me retenir dans son livre malgré mes réticences au début. Ce fut une chouette surprise au final et je ne regrette pas ma lecture. Ce roman belge de 2010 est à conseiller en cas de demande.

RomaneDelriviere
6

Créée

le 20 févr. 2017

Critique lue 322 fois

Critique lue 322 fois

Du même critique