La guerre fait rage entre les Idirans et la Culture. Un Mental de vaisseau de cette dernière échappe de peu à la destruction et trouve refuge sur le Monde de Schar, une planète déserte qui fut le berceau d'une civilisation aujourd'hui éteinte. Bien sûr, ce Mental intéresse les deux camps. A commencer par les Idirans, qui envoient Bora Horza Gobuchul, un "métamorphe", pour le récupérer. Mais également la culture qui envoit l'agent Pérosteck Balvéda à ses trousses.
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"Une forme de guerre" est avant toute chose un formidable "space opera". Il est pour moi le parfait exemple du dépoussiérage effectué par Banks d'un genre qui était un peu tombé en désuétude.
Sa structure est classique, prenant la forme d'un récit linéaire racontant le périple de Horza à destination du Monde de Schar. Fraichement sauvé par les Idirans d'une exécution, le métamorphe se retrouve embarqué malgré lui à bord de la "Turbulence Atmosphérique Claire", le vaisseau un peu vieillot d'une bande de mercenaires un peu losers. le plan est alors clair : remplacer Krayklin, le chef de la bande, pour s'emparer du vaisseau afin de retrouver le Mental en fuite. Car la particularité des métamorphes, c'est qu'ils peuvent prendre l'apparence d'un autre.
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C'est la deuxième fois que je lis "Une forme de guerre". Ce roman est parfois critiqué pour sa structure conventionnelle ou la débauche d'action qui le caractérise. Peu importe, c'est un incontournable qu'il ne faut louper sous aucun prétexte. Banks y construit tout ce qui va nourrir son cycle jusqu'à son ultime épisode paru en 2012.
Tout simplement jubilatoire.
Ma critique complète peut être consultée sur mon site :
https://www.bourez.net/content/une-forme-de-guerre-iain-m-banks