Une tasse de thé

Résumé : «Et si vous veniez prendre une tasse de thé à la maison ?» Une phrase anodine, de pure convenance, lorsque celle qui la prononce appartient, comme Rosemary Fell, à la haute bourgeoisie new-yorkaise. Mais, quand l'invitation s'adresse à une jeune fille pauvre croisée un soir de pluie dans Greenwich Village, elle peut avoir des répercussions imprévisibles. En proposant à Eleonore de venir chez elle, Rosemary pensait accomplir une action charitable. Un simple échange de regard entre l'inconnue et le fiancé de Rosemary va bouleverser la donne Dans Une tasse de thé, Amy Ephron met à nu les mécanismes subtils de la séduction - et de la trahison - avec la précision d'un entomologiste. Ce roman offre aussi une peinture du New York de 1917, de ses moeurs et de ses classes sociales ; une société sur le point de s'engager dans le premier conflit mondial. Née en 1955 à Beverly Hilis, Amy Ephron est à la fois romancière, scénariste et productrice de film. La trame de Une tasse de thé s'inspire d'une nouvelle éponyme de Katherine Mansfield, tiré du recueil Le Nid de colombes.Extrait du livre:Un instant, Mr Rhenquist parut ne pas l'avoir entendue, ou alors, il supputait quel prix eût convenu. - Pour vous Il se pencha vers elle et le lui chuchota, comme s'il eût été grossier de l'annoncer à haute voix. Elle fit la moue et prit un air vague. Elle regarda fixement une statuette en verre taillé sur une étagère, juste au-dessus de la tête du marchand. Elle ramassa ses gants et entreprit de les enfiler. Puis, comme elle était sur le point de partir : - J'imagine que c'est à prendre ou à laisser, lança-t-elle, au moment où son oeil fut arrêté par un objet dans la vitrine. Rhenquist vit ce qu'elle regardait et, sans un mot, le sortit avec précaution pour le poser sur le comptoir vitré afin qu'elle pût l'examiner. C'était un coupe-papier, simple mais