Mouais... Bon c'est pas de bol de se voir décerner le Goncourt parce que ça génère des attentes supérieures. Autant vous le dire tout de suite, n'attendez pas de ce livre plus qu'un roman d'été sympa à lire au bord de la piscine.
Je lis ici, sur SC, que le roman est long. Je pense que dans un format plus classique et ramassé ça doit faire maximum 300 pages donc plus qu'abordable. Par contre c'est clair que sur les presque 600 on pouvait en virer 150 sans déforcer l'histoire et le propos.
A mon sens, seule la fin (les 80 dernières pages sur 600) a un peu de valeur. Mais avant ça, c'est banal. Des platitudes en tout genre et des personnages ultra stéréotypés. Evidemment que l'auteur sait où il va, dès lors les flashback ou flashforward n'ont pas d'intérêt. Bref, 600 pages pour en arriver au clou du spectacle sur la dernière phrase, c'est inutile. Et pas assez bien écrit pour mériter des récompenses selon mon humble avis.
Heureusement la lecture n'est pas déplaisante, on s'amuse de quelques situations et on sourit régulièrement. Bref, un roman de plage que vous oublierez à la fin de l'été. Avec du Spritz, ça passera crème.