Le retour du diable... mais gentil, et quasiment absent.

1/10 du livre. Oui, cela correspond à la présence de Miranda dans tout le livre, qui n'apparait pour la première fois qu'à la 115ème page, présente pour 2 pages environ, avant un autre long silence sur elle. Contrairement à ce que semble promettre le résumé derrière le livre, Miranda n'est pas une menace aussi terrifiante, ni aussi horrible avec Andréa que dans le premier. A vrai dire, elle est même gentille avec elle la plupart du temps. Il n'y a plus tellement de répliques drôles.

On suit la vie lassante d'une Andréa devenue superficielle, nian-nian, dont il faudra une centaine de page avant qu'elle parle enfin à son mari d'un problème qui la tracasse et qui pourrait nuire à leur relation.
Le reste du temps, on parle de sa grossesse, des ses réunions avec les autres mamans et leurs enfants, de la tétée, du fait qu'elle est choquée que la secrétaire médicale ne saute pas de joie du fait qu'elle va passer sa première échographie (Qui en a quelque chose à faire de la première échographie d'une inconnue ?). Elle reproche également à Émilie de bien s'en ficher du nombre de crottes que sa fille a pu faire le matin. Alors oui, c'était certainement de l'humour, mais si l'auteur aura bien réussi à montrer quelque chose en soi, c'est combien certaines mères peuvent être complètement nombrilistes lorsqu'elles ont un enfant, et combien l'entourage devient méchant à leurs yeux s'il ose ne pas avoir comme priorité dans leur vie cet enfant qui n'est pas le leur.

Andréa est devenue une idiote conformiste, suivant avec délectation des émissions de miss France spécial enfants. Une Andréa complètement girly qui aura vite fait de vous agacer si vous n'êtes pas vous-même le stéréotype de la jeune femme complètement dévouée à sa vie de "femme", ou que vous n'êtes pas une mère avide de lire le récit d'autres mamans.