Voici enfin le moment où je vais pouvoir vous dire réellement ce que j'ai pensé de ce livre.
Lorsque j'ai rencontré Ivan Calbérac je n'avais lu que la moitié du livre et j'avoue que j'y suis allée et je ne partageais pas l'enthousiasme des autres bloggeurs présents ce jour là.
J'ai été perturbée tout au long de cette première partie du fait que, numéro 4 : je 'n'arrivais pas à m'identifier aux personnages ; numéro 3 : je n'arrivais pas à savoir à quelle période ça se déroulait ; numéro 2 : ce livre est écrit comme un journal intime et j'avoue avoir beaucoup de mal à rentrer dans ces confidences faites au jour le jour et en numéro 1 de mes perturbations : c'est la réflexion que fait Emile, le narrateur, tout au long de cette première partie : j'avais l'impression qu'à certains moments, un enfant de 10 ans réfléchissait, d'autres fois plutôt un jeunes de 17 ans, et j'avais vraiment l'impression d'être dans des montages russes de la réflexion et de l'interprétation du monde qui l'entoure étant parfois obligée d'aller voir la quatrième de couverture pour être sûr que le personnage avait bien 15 ans.
J'ai tout de même persévérée et j'ai bien fait car dans la seconde partie, toutes mes perturbations se sont envolées au profit non plus d'une lecture d'un journal intime mais à une narration faite à la première personne de fabuleuses aventures d'un jeune de 15 ans. Et quelles aventures, le tout est décrit avec beaucoup de pudeur et de simplicité à un rythme soutenu que j'ai eu du mal à lâcher le livre. Nous suivons tous les personnages et nous les apprécions un peu plus à la page suivante et nous essayons de chercher en même temps que le narrateur quel est notre propre Venise.
Pour moi, cette seconde partie, commence une fois que la caravane fait un stop pour la nuit et que Emile et son frère décide de faire le "mur".
Mon avis mitigé de la première partie (planter le décor et les personnage est parfois un peu trop long) est donc balayé par la seconde.
Une bloggeuse a demandé s'il y aurait une suite, Ivan Calbérac n'y avait pas pensé et je pense quant à moi, qu'elle n'est pas nécessaire. ce road trip ce suffit à lui même et nous replonge suffisamment dans notre adolescence.


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exuline
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le 26 nov. 2015

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