Zephyr, Alabama est le dernier livre de Robert McCammon que je me suis lu, et qui bénéficie d'une superbe édition par Monsieur Toussaint Louverture. Sorti en 1991, l'influence de Stephen King y est considérable : le récit est fait par un pré-ado doué pour l'écriture, et qui démêlera une intrigue policière pendant toute une année de scolarité.

On va donc avoir droit à toute une série de portraits d'américains moyens des années 60, plongés dans la ségrégation raciale sudiste toujours rampante. Le héros va trouver peu à peu le coupable d'un crime violent, que personne n'arrive à comprendre, et délivrera son père au passage du terrible fardeau de la culpabilité.

L'intrigue est lente, volontairement, le roman dépasse les 600 pages, on sent cette langueur sudiste. Les personnages sont superbement décrits, on s'attache à eux, on les déteste. Mais la conclusion est cousue de fil blanc et abuse un peu du deux ex machina, tombant même pas moment dans une certaine niaiserie. La conclusion du récit dans les années 90 est particulièrement horripilante pour moi.

Mais le livre est bien écrit, et devrait satisfaire ceux qui aiment cette ambiance que n'a que trop mal dépeint "Stranger things"

MetalPIg
7
Écrit par

Créée

le 11 avr. 2024

Critique lue 121 fois

MetalPIg

Écrit par

Critique lue 121 fois

D'autres avis sur Zephyr, Alabama

Zephyr, Alabama
Ben-Hardo
9

A boy’s life in Zephyr, Alabama, 1964

Un livre, 3 titres : A boy’s life (VO sortie en 1991), le mystère du lac (1ère VF en 1993) et Zephyr, Alabama : superbe ouvrage des éditions Toussaint Laventure (version littérature « jeunesse » de...

le 23 juil. 2023

5 j'aime

Zephyr, Alabama
BenDouz
8

Extrait

“Ne laisse pas passer un seul jour sans en garder un souvenir, que tu conserveras comme un trésor. Car c’est ce que c’est. Les souvenirs sont de fabuleuses portes, Cory. Des professeurs, des amis,...

le 28 mai 2025

Zephyr, Alabama
MetalPIg
7

On dirait le Sud

Zephyr, Alabama est le dernier livre de Robert McCammon que je me suis lu, et qui bénéficie d'une superbe édition par Monsieur Toussaint Louverture. Sorti en 1991, l'influence de Stephen King y est...

le 11 avr. 2024

Du même critique

Il marchait la nuit
MetalPIg
6

Un film sponsorisé par le syndicat Alliance

A sa charge, ce film suinte bon le manichéisme primal, avec ses policiers taillés dans le marbre d'une justice irréprochable, et son méchant retors, sournois, mais dont on n'explique rien, ce qui est...

le 25 janv. 2024

3 j'aime

1

Virus cannibale
MetalPIg
8

Mattei à son sommet (Note Nanarde)

Ah Bruno Mattei ! On s'ennuie jamais avec lui : il reprompe tout pour un budget minimal. La musique de Zombie des Goblins, les stocks-shots animaliers pour grossir la pellicule et arriver péniblement...

le 21 déc. 2023

3 j'aime