Sans doute pris d'une crise de folie

J'ai eu la saugrenue idée d'écouter les pires albums de Sens Critique.

Oui vous avez sans doute raison je suis certainement masochiste.

Je me rappelais vaguement de cette chanson pour avoir dû la subir sur l'une ou l'autre radio commerciale. Je pensais avoir droit à de la soupe type Slaï, avec un ou deux rythmes caribéens, des paroles sirupeuses et puis basta.

J'étais loin du compte. D'abord ce qui surprend, prend, détruit les tympans c'est le beat. Je dis bien le beat car il doit y avoir en avoir un seul au maximum. Puis vient le chanteur. Je savais qu'il y avait un paquet de nigaud qui utilisaient l'autotune pour corriger sa voix afin de l'améliorer ou faire un effet cheap. J'ignorais qu'il y avait un abruti qui l'utilisait pour la rendre plus déplorable encore. Et cet abruti c'est Colonel Reyel.

Les paroles du fameux Colonel dont on se demande quelle armée de branquignols a pu l'engager sont toutes à peu près similaires. Sous un couvert lover de supermarché, parfumé au canard WC Colonel Reyel est en fait un gros beauf qui chante sur des rythmes caribéens de prisunic. Il propose à l'élu de son cœur du jour de partager sa vie. Se sentant comme l'autre couillon de "Maitre" Gims (désolé je ne peux pas écrire ce mot sans mettre des guillemets pour lui pas possible autrement), le nouveau Jacques Brel il pense que finalement une nuit c'est pas mal sinon. Voir même un petit coup de bite rapide si elle a pas le temps. On sait jamais.

En résumé un chanson écrite avec les pieds, composé avec deux doigts, chantée avec l'autotune dans les fesses.

Mais un succès... Et merde !