Petite réflexion sur les gens

First Le grand Jacques : Beau châtié, désabusé
Puis :
Quelques références pour se mettre dans l'ambiance :
Décalé, drôle, naïf pour de faux : https://www.youtube.com/watch?v=yzYYetT-LFo
A vomir, une horreur : https://www.youtube.com/watch?v=YLEgam4_afM
Hurler un dégoût : https://www.youtube.com/watch?v=JaIzljSHUgI

**

Tous, sans espoir !

**

Vous les gens
Oui vous avec vos rêves étriqués
Vos vilenies élaborées
Nourries par une bêtise atavique
Dont vous ne savez vous défaire
Pleine de misère
Ingérée patiemment
Digérée au fil du temps
Que vous ne craignez pas
Alors qu'il vous broiera
Auquel vous ne croyez pas
A compter les sousous
Vous êtes si importants
Plantés dans des Certitudes
Fausses et douloureuses
Comme une rage de dents
Une rage en dedans
Deux dents pointues
Pour taillader, vampiriser
Gens malades de l'argent
Pourris par l'envie, coulant de fiel
Une mesquinerie abjecte
Moi je moi je moi je moi je MOI JE
Incapables de dire nous
Toi le gens impudent
Un zéro social impotent
Partager tu sais pas ce que c'est
Ou accepter la différence
De couleur, de sexe ou de genre
Prêt à tuer pour des conneries
Surtout si le châtiment n'est pas là
Oui car le gens est lâche
Il ne s'expose pas mais
Il peut par gens interposés
Appuyer sur la gâchette
Flinguer l'autre, l'ennemi
Qui vient grignoter son gâteau
Oui il n'est pas éduqué
Ne travaille que pour ses intérêts
Jamais il ne regarde en bas
En bas ça sent mauvais
En bas c'est bon pour les rats
Pas pour toi les gens
Toujours les yeux en haut
A lorgner de plus beaux
Suant d'une jalousie féroce
Envers les plus féroces
Ceux qui t'écrasent en rigolant
Pédalant, pédalant, ramant
Vers des mirages éclatants
Vantés par d'autres gens méchants
Courant en tout sens
Trimant comme des fous
Pour quoi on ne sait
Pas pour l'amitié
Qui est un arrangement de gens
Voulant baiser d'autres gens
Surtout pour rien et sans savoir
Sans conscience du vide l'habitant
Du trou qu'il creuse
Et qu'il protège patiemment
Par des clôtures, des barbelés
Des putains de murs acérés
Cloisonnant de petits méandres
Vous les gens vous enfermez
Les autres mais vous en premier
Vous êtes perdus à jamais
Ne pourrez vous en tirer
Que par un baiser donné à l'éternité.