Cette chanson me colle une certaine mélancolie. Elle ouvre l'album du même nom sur une introduction plutôt calme et pesante.
Elle renvoie à ces moments où l'on se retrouve dans sa chambre apaisé, mais également dans un mélange de questions sur soi même. Aucune hiérarchie, aucune subordination, juste une personne seule face à ses pensées.
On en perd la raison, on en vient à douter de sa compagne, ses amis, son travail, on se dit que l'action ne sert à rien devant la fatalité de l'âge. A quoi bon ? tout va mal dans le monde.
Les violons et les voix lyriques viennent se conjuguer avec la conscience qui se bat avec son l'affect, et on se laisse perdre entre les deux. On se prend à se dire que cette nuit sera la dernière, sans aucun retour...
...Et puis le jour arrive, comme la deuxième partie bien plus connue.
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