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le 9 oct. 2024
Ping!
Ping!Eh oui, c'est ainsi que commence l'un des plus grands moments de l'histoire de la musique, ce célébrissime ping (une note au piano passée à travers une cabine Leslie) qui me donne des millions...
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Sur Ummagumma, celui qui aurait eu la super idée de faire un disque studio uniquement composé de morceaux solo (je déconne, bien évidemment) n’est autre que Richard Wright, qui, tellement emballé par le concept, finira en premier sa composition, entre autres la plus longue de tout l’album. Sa contribution est également la plus importante, bien qu’elle ne dépasse d’une minute à peine celles de Waters et Gilmour. Ceci dit, sa contribution en vaut-elle vraiment la peine? C’est ce que je me suis dit en écoutant la première partie de Sysyphus (4 parties en tout). Dans une ambiance de péplum, constituée de Mellotrons ombrageux, de timbales d’orchestre et de gros gongs (ces deux derniers joués par Norman Smith), Wright met en place rapidement ce qu’il a l’intention d'être une épopée symphonique. Bien vite, ce climat antique laisse place à un piano, très expressif, que Wright joue harmonieusement et lyriquement. Là encore, pas de problème, ces deux premières parties m’ont bien plu: c’est plutôt beau. Mais le beau temps ne peut durer éternellement, et ça part éventuellement en couille a partir de la troisième minute, lorsque Wright commence à prendre un léger tournant faisant penser au free-jazz, qui déraille finalement sur une cacophonie quasiment insupportable. La troisième partie ne fait qu’empirer les choses, avec sa section expérimentale tout simplement imblairable. Heureusement, celle-ci ne dure qu’une minute trente, malgré les apparences, et s'enchaîne sans trop de soucis à la quatrième partie, qui pourrait elle-même être divisée en trois séquences: la première est assez calme et mystérieuse, on se dit finalement que ça va se calmer, mais non, ça recommence dans la deuxième, avec un vibraphone totalement flippant qui surgit de nulle part et qui ne manque pas d’installer une atmosphère pleine d’angoisse et d’oppression. Presque insupportable elle aussi. Sysyphus, cycliquement, se termine la par ou il avait commencé: sa petite section péplum (en fait, il s’agirait de la première partie mise au ralenti). Aaaaaaaaaah. Mon pauvre Wright, tu m’as vachement déçu! Pourquoi? On ne le saura jamais, bien que le claviériste ait subséquemment exprimé son mécontentement et son regret au sujet de son poème musical. Objectivement, c’est une pièce plutôt ratée, mais qui franchement illustre bien l’aura antique du mythe de Sisyphe, et surtout ouvre le chemin au rock symphonique de leur opus suivant, Atom Heart Mother, qui sera de facture irréprochable.
i. Part 1 (9/10)
ii. Part 2 (7,5/10)
iii. Part 3 (1,5/10)
iv. Part 4 (5,5/10)
(Le gras indique ma partie favorite)
5,5/10
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs morceaux de Pink Floyd
Créée
le 25 avr. 2025
Critique lue 8 fois
10
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