Ice
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le 14 févr. 2025
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Heureusement, après trois morceaux d'une originalité incontestable mais d'une qualité... de merde, une très belle surprise nous attend sur l’autre face d'Ummagumma: c’est à présent au tour de Gilmour de prendre les rênes du jeu, avec The Narrow Way, composé de trois parties. La première s’ouvre sur un spiral effect affectant sa guitare électrique, aussitôt rejointe par une petite guitare acoustique mélangeant des aspects de folk et de blues. Le climat est assez amusant (et déjà bien meilleur que sur les compositions précédentes), même si ce spiral d'introduction, qui revient souvent au cours de la section, m'énerve un petit peu a la longue. L’angoisse fait son retour à pleine charge dans la deuxième partie, ou la guitare électrique de Gilmour prend une tournure heavy metal, balançant un riff assez lourd, digne des premiers Black Sabbath, avec tout plein d’effets sonores comme le spiral, la réverbération, le delay et bien d’autres. C’est effectivement, peut-être, la section la moins réussie de la chanson. Celle-ci se conclut par un clavier tendu, qui sert de lien avec la somptueuse troisième partie. A première vue, pourtant, on craint que Gilmour ne nous donne le coup de grâce avec un instrumental encore plus glauque et terrifiant que le précédent, mais a la stupeur générale, c’est sur une note accueillante et chaleureuse que notre ami guitariste nous invite à ouvrir grand nos oreilles. La, Gilmour fait tout, tout, tout, tout, tout, démontrant ainsi ses remarquables talents de multi-instrumentiste; outre la guitare, il assure la basse, les claviers, la batterie et bien sûr le chant. “Following the path as it leads towards the darkness in the north…” commence-t-il alors avec un timbre doux, jouant à côté un piano ponctuel ainsi qu’une guitare curieuse. Magnifique, c’est sûr, cette voie étroite est le sommet de l’album. La batterie entre en action après le deuxième couplet, précédé d’un beau refrain, qu’il entonne à trois reprises. Contrairement à son jeu sur Fat Old Sun, qui, pour une raison étrange, manque un peu d’assurance, ici, les talents de batteur de Gilmour sont indéniables: on croirait entendre Mason! La chanson continue aussi joyeusement, offrant de belles parties de guitare électrique, superbement accompagné par des claviers mélodieux, une batterie stable et une basse colorée, et se termine sur un merveilleux fade-out quelque peu mélancolique et allègre en même temps. Mirifique, admirable.
i. Part 1 (7,5/10)
ii. Part 2 (6,5/10)
iii. Part 3 (10/10)
(Le gras indique ma partie favorite)
8/10
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs morceaux de Pink Floyd
Créée
le 25 avr. 2025
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