Jul ou le renouveau du rap français

Ma critique portera sur "Wesh alors" de Jul, un titre qui a bouleversé ma perception de la musique française, comparé au rap de Gilbert Montagnier. Finalement, pourquoi "Wesh alors" ? Tout simplement car il représente la critique de la société, il arrive à insuffler un esprit que je croyais avoir vu disparaître lors de l'assermentation de la montée en puissance médiatique de David Bowie, un esprit de partage entre le rap Gangsta et le jazz contemporain. De son vrai nom "Julien Marie", enfants des quartiers bourgeois de Marseille, les quartiers nord (#toimêmetusais), il commença à chanter en 2006, mais ne se fit réellement connaître qu'en 2013 avec son succès planétaire "Sors le cross volé", qui lui a valu un oscar du meilleur acteur (il dit même dans son discours "Tkt Léo après Django tu l'auras peut-être toi aussi"), après quelques succès comme "Dans ma Paranoïa" et "Je trouve pas le sommeil", il tenta un défi qu'il remporta avec brio dans Wesh alors, celui de ne pas mettre de couplets dans une musique, étant un grand fan de cet Homme et ayant acheté tous ses cédéroms "Lacrizeomic, My World, Je tourne En Rond et Dans ma Paranoïa" je ne peux que lui souhaiter de rester le roi du rap français, tout en détrônant des pseudos chanteurs comme Katia van Dees, Alan Rickman ou Rupert Grint.