24 Heures Chrono
6.4
24 Heures Chrono

Série FOX (2001)

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S3 prenante! S4 tragique! S5 la meilleure! S6 désarroi de Jack! S7 surenchère! S8 géniale! S9 dure!

Cette troisième saison de 24 Heures, se déroule trois ans après les événements de la saison 2, et l’attentat bactériologique subit par le président Palmer (Dennis Haysbert).
Jack (Kiefer Sutherland) revient d’une mission d’infiltration de longue haleine au sein d’un cartel de la drogue au Mexique, dans la famille Salazar ! Cela s’est soldé par l’arrestation de Ramon Salazar (Joaquim de Almeida). Malheureusement, Jack revient de cette mission avec une violente addiction à l’héroïne. Pour protéger son infiltration, mais aussi pour essayer d’oublier la mort de sa femme dans la première saison.
Mais lorsqu’un corps contaminé par un virus nouveau, dévastateur et mortel est envoyé à Los Angeles, Jack se retrouve dans l’obligation d’organiser la fuite de Ramon au nez et à la barbe de la cellule et de Chase (James Badge Dale) son coéquipier.
Comme toujours avec 24 Heures, cela n’est que la première phase de l’intrigue de la saison. Et le danger représenter par le virus va devenir toujours plus grande et dangereuse jusqu’à ce qu’une fiole soit lâchée dans un hôtel à Los Angeles, où pas moins de mille personnes séjournent. Et Jack voit revenir encore un fantôme de la mission Drazen refaire surface avec l’ancien agent du MI6, Stephen Saunders (Paul Blackthorne) qui voue une haine énorme envers les Etats-Unis.
Du côté Palmer, le président à un nouveau bras droit en la personne de son frère Wayne Palmer (D.B. Woodside), et alors qu’il est en pleine campagne de réélection, son frère va plus être la cause de sa chute que le responsable de sa victoire… Et lorsque son principal mécène menace de le lâcher si Wayne n’est pas renvoyé, Palmer n’a d’autre choix que de se tourner vers Sherry (Penny Jonhson Jerald), ce qui va encore davantage accélérer sa chute !
Beaucoup de morts parmi les personnages récurrents de la série, on sent que le ménage est fait. De nouvelles têtes également avec Chloé O’Brian (Mary Lynn Rajskub) qui va suivre Jack jusqu’à la neuvième saison. Beaucoup d’action, une intrigue vraiment passionnante, avec des personnages charismatiques.
Bref, une saison qui relance vraiment la série. Après la saison 2, j’ai mis du temps à lancer la 3. Après celle-ci j’ai entamé de suite la 4.


La troisième saison de 24 Heures m’avait véritablement relancé à fond dans le rythme de la série. Une saison haletante et prenante, sans temps mort jusqu’aux ultimes secondes. C’est donc tout naturellement que j’ai embrayé avec la quatrième, que j’avais également déjà vu.
Cette quatrième saison se déroule dix huit mois après les tragiques événements de la saison trois. Jack Bauer (Kiefer Sutherland) n’est plus à la cellule anti-terroriste mais conseiller privilégié du ministre de la Défense James Heller (William Devane). Et encore plus privilégié avec la fille du ministre, Audrey Raines (Kim Raver) avec qui il a une relation depuis plusieurs mois. Tout semble aller pour le mieux pour lui, enfin, après tout ce qu’il a vécu, enduré au fil des trois premières saisons.
Mais lorsque le ministre Heller et sa fille sont kidnappés en pleine journée, Jack va vite devoir ranger le costume de conseiller pour renfiler ce lui d’agent de terrain de la cellule anti-terrorisme pour une nouvelle journée qui aura jamais été aussi effroyable pour les Etats-Unis que celle-ci !
Contrairement aux précédentes saisons qui suivaient un schéma récurrent qui les divisaient en trois actes, cette quatrième saison se concentre sur un seul et même terroriste, responsable de tous les événements tragiques de la journée, Habib Marwan (Arnold Vosloo). L’enlèvement du ministre et sa fille pour une exécution en direct sur internet, l’attaque de toutes les centrales nucléaires du pays, l’attaque d’Air Force One, le vol d’un code dans la mallette nucléaire et le vol d’une ogive nucléaire ! Jack Bauer va avoir du boulot, et surtout utiliser des méthodes rarement soutenues par ses dirigeants et qui vont corser son histoire avec Audrey et surtout le mettre dans une situation inédite... Il peut compter sur Tony (Carlos Bernard) qui se remet difficilement de sa condamnation pour trahison et sa rupture avec Michelle (Reiko Aylesworth), qui elle a pris du grade, ou encore Chloé (Mary Lynn Rajskub) qui prend de plus en plus d’importance dans la série. Sans oublier l’ancien président Palmer (Dennis Haysbert), plus important que jamais pour Jack !
Comme toujours, au milieu de la menace et de l’histoire principale, d’autres axes sont travaillés, comme la famille Araz et les divergences qui y règnent, la fille d’Erin Driscoll (Alberta Watson), nouvelle chef de la cellule, Tony/Michelle, Audrey/Jack/Paul (James Frain), les découvertes de Palmer et surtout toute la mission autour du consulat chinois qui va avoir des répercussions catastrophiques !
Une quatrième saison époustouflante, tendue, angoissante et riche en émotions. De nouveaux personnages arrivent, d’autres prennent plus de place et certains se préparent à nous dire adieux. Au cœur de tout ce petit monde, Jack, toujours plus implacable face au terrorisme, quitte à mettre son avenir en jeu…
Bref, une quatrième saison toute aussi exceptionnelle que la précédente, de l’action non stop, beaucoup d’émotions, et un final émouvant et tragique qui rend l’attente de la saison cinq insupportable !


Voilà maintenant dix-huit mois que Jack Bauer (Kiefer Sutherland) vit sous une autre identité dans le désert de Mojave. Forcé de tirer un trait sur tous ses proches suite à sa tentative d’assassinat par les proches du président Logan (Gregory Itzin), averti juste à temps par le président Palmer (Dennis Haysbert). Il vit de petits boulots ne permettant pas de le retrouver et prend une chambre dans la maison d’une femme et son fils, avec qui il essaie de construire un bout de vie.
Cette cinquième saison démarre de façon violente et choquante avec les assassinats brutaux de David Palmer, Michelle Dessler (Reiko Aylesworth) et Tony Almeida (Carlos Bernard) ! Chloé (Mary Lynn Rajskub) manquant elle aussi de subir le même sort. Il devient alors clair dans l’esprit de Bauer que quelqu’un sait qu’il est encore en vie, encore plus lorsqu’il comprend qu’il est le principal suspect pour ces meurtres atroces. Il doit alors s’opposer à toutes les forces de police afin de prouver son innocence et ainsi permettre à des séparatistes russes d’agir à leur guise et de prendre possession de vingt conteneurs de gaz neurotoxique(un prout a nana ? ). Et si au départ ce gaz était pour une frappe en Russie, il va très vite devenir une menace terrible pour le peuple américain.
Plus nous avançons dans cette histoire, dans cette journée, et plus nous comprenons, en même temps que les membres de la cellule que la véritable menace en large, et sur long terme, ne vient pas forcément des séparatistes russes mais de membre du gouvernement américain ! Et si l’aspect politique a toujours eu une grande importance dans cette série, elle prend ici une toute autre envergure, prenant presque le pas sur l’action. On va de surprise en surprise, de trahison en trahison, et il va être bien difficile pour Jack Bauer de pouvoir faire la lumière sur le meurtre de ses amis et du président Palmer, face à de telles puissances !
Peu à peu, le complot va être dévoilé, et toujours la tête de proue va réussir à s’en sortir, à trouve une parade. Et ce n’est que dans les ultimes minutes de l’ultime épisode qu’enfin nous assisterons au dénouement de toute cette horrible histoire qui n’aura eut de cesse de nous intriguer, de nous passionner, de nous prendre à la gorge.
Au milieu de tout ce stress, nous aurons le droit à quelques intrigues secondaires tout aussi fortes et prenantes. Les retrouvailles de Jack avec différentes personnes importantes pour lui et le croyant mort comme Kim (Elisha Cuthbert) mais surtout avec Audrey Raines (Kim Raver) et le début d’une éventuelle histoire qui n’avait pu exister dans la précédente saison. La lutte matrimoniale entre le président Logan et sa femme Martha (Jean Smart), absolument révoltante et décisive. Tout ce qu’il se passe dans le cercle politique. La tristesse de Tony. Ou encore les différents groupes essayant de prendre le contrôle de la cellule anti-terroriste, Lynn McGill (Sean Astin) tout d’abord pour Logan, puis Karen Hayes (Jayne Atkinson) de la sureté territoriale.
Saison explosive, haletante, juste énorme, on se dit alors que Jack va enfin avoir le droit à un petit peu de bonheur, pour la première fois depuis la mort de sa femme lors de la première saison, mais il semble maintenant certain, que ce personnage n’y aura plus le droit.
Bref, cette saison est juste parfaite. Sans doute la meilleure de toutes celles que j’ai pu voir. (Je n’ai pas encore vu la 7, la 8 et la 9) Rarement je n’ai été autant collé à mon fauteuil durant une saison. Choqué par le mort de personnages que j’adorais, un Jack encore plus saignant et implacable que d’habitude. Une tension qui ne cesse de grimper jusqu’à la suffocation. Les scénaristes vont loin, très loin et cela pour le plus grand bonheur des fans.


Après le final explosif d’une saison absolument parfaite, où Charles Logan (Gregory Itzin), président des Etats-Unis finissait enfin par se faire prendre dans les ultimes minutes de la saison, et où Jack (Kiefer Sutherland) s’apprêtait, enfin, à renouer avec l’amour et la belle Audrey (Kim Raver), on assistait, fou de rage, au kidnapping de Jack par les Chinois, désireux de se venger, malgré tout ce temps, de l’attaque du consulat chinois à Los Angeles, lors de la saison 4.
Presque deux ans plus tard, Jack est toujours enfermé dans une prison chinoise, torturé inlassablement, jour après jour. Durant vingt mois, il ne va pas prononcer un seul mot. Mais voilà que les Etats-Unis sont la cible d’une vague d’attentats de grande envergure d’un terroriste islamiste Hamri Al-Assad (Alexander Siddig). Son bras droit, Abu Fayed (Adoni Maropis) accepte de le trahir et de révéler sa position au gouvernement américain, en échange, il ne demande qu’une seule chose : Jack Bauer !
Notre héros est donc libéré des Chinois pour être livré à un homme qui a prévu de le torturer encore, avant de le tuer, pour se venger. Mais Jack accepte la chose, préférant mourir pour son pays chez lui que pour rien dans une cellule chinoise. C’est homme marqué à vie par la torture et qui semble résigné à mourir qui se retrouve face à Bill Buchanan (James Morrison) et Curtis Manning (Roger Cross) heureux de revoir leur ami mais désolé à l’idée de le transférer des mains d’un monstre à un autre. Mais l’ordre vient de la Maison Blanche et de son président, Wayne Palmer (D.B. Woodside) !
Lorsque Jack comprend, que c’est en réalité Fayed qui est derrière les attentats, son esprit patriotique refait surface et le pousse à s’enfuir et à sauver Hamri Al-Assad, contre l’ordre présidentiel, qui est là non pas pour les attentats pour apporter la paix. Une nouvelle course poursuite sur 24 heures s’engagent, et verra les Etats-Unis être frappé par un engin nucléaire !
Cette sixième saison est très éprouvante pour Jack ! Il n’a pas le temps de se remettre de ses deux ans de tortures, se retrouve obligé d’abattre un ami, se retrouve seul quasiment tout au long de la série, les hautes instances ne reconnaissant qu’il a raison qu’après coup, il doit gérer le cas Audrey, tout aussi tragique que lui, et doit composer avec son père Philip Bauer (James Cromwell) et son frère Graem (Paul McCrane), qui non seulement sont « actifs » dans les événements du jour, mais également dans le meurtre du Président David Palmer (Dennis Haysbert). Dure journée…
A la menace terroriste, comme souvent, comme toujours, se mêle l’intrigue politique. Ici nous avons le droit à un face-à-face intense entre le président Wayne Palmer et le vice-président Noah Daniels (Powers Boothe). Ce dernier voulant lancer la troisième guerre mondiale pour montrer que les Etats-Unis sont toujours la première puissance au monde, le président préférant l’apaisement et n’hésitant pas à mettre sa vie, véritablement, en jeu. On peut dire que cette intrigue politique, palpitante, prend autant de place que l’action pure et dure.
Bref, une saison vraiment centrée sur deux axes. Le premier, plus que sur l’action, est sur Jack Bauer, qui continu d’encaisser les coups (physiques et moraux) mais sans s’arrêter de se battre pour son pays, et un affrontement politique absolument oppressant. Une excellente saison, peut-être moins intense que la précédente, mais tout aussi géniale, avec un casting de haute volée.


Saison 7 : Et bien voilà, avec cette septième saison, l’inédit démarre pour moi. Première saison que j’entame sans l’avoir déjà vu en entier ou simplement quelques épisodes. Elle fait directement suite au téléfilm Rédemption, où nous avions vu Jack (Kiefer Sutherland) être obligé de se rendre à la justice américaine afin de sauver des enfants du Sangala !
La saison démarre à huit heures du matin, quatre ans après les événements du Jour 6, quelques mois après Rédemption, et se déroule, pour la première fois, à Wahington DC.
Jack Bauer comparaît devant le Sénat pour répondre de ses actes et de ceux de la Cellule Anti-Terroriste, maintenant démantelée. S’il reconnaît le caractère hors-la-loi de ses méthodes, il ne cache pas qu’il ne regrette rien, sachant parfaitement qu’il a sauvé le pays tout entier à de nombreuses reprises. Pays qui aurait sombré si l’on avait suivi les procédures ! Mais alors qu’il se défend, l’agent du FBI Renée Walker (Annie Wersching) demande au sénateur en charge de la commission de lui remettre Jack pour une enquête de sécurité nationale.
Jack ne comprend pas de suite pourquoi il est là, jusqu’à ce que Renée lui explique que le FBI tente de prévenir des attentats terroristes dirigées par le colonel Ike Dubaku (Hakeem Kae-Kazim) (vu dans Rédemption). Ils sont capables, grâce à un module, de prendre le contrôle de n’importes quelles infrastructures informatisées du pays. Et Tony Almeida (Carlos Bernard) est au cœur de ces menaces !! Jack va alors tout faire pour comprendre ce qui est arrivé à son ami…
Le Sangala a vécu un coup d’état militaire, le général Benjamin Juma (Tony Todd) est responsable de centaines de milliers de morts dans son pays. Pour en reprendre le contrôle, le ministre Ule Motobo (Isaac de Bankolé) demande l’aide de la présidente Taylor (Cherry Jones) de manière militaire. Ce qu’elle accepte bien volontiers. Les attentats sur le sol américain ont pour but, de convaincre la présidente d’abandonner son déploiement militaire au Sangala.
Devant son inflexibilité, cela va être l’escalade dans l’horreur et l’inimaginable aux Etats-Unis ! Crash d’avion, kidnapping, armes biologiques, meurtres, trahisons et attaque de la Maison-Blanche. Juma et ses hommes ne semblent avoir aucune limite. Enfin, disons plutôt les hommes de l’ombre au-dessus de Juma ne semblent avoir aucune limite !
Cette surenchère de menaces devient presque lassante, c’est trop. A la moitié de la saison on a déjà le droit à deux avions qui se rendent dedans, le kidnapping du premier homme et l’attaque de la Maison Blanche. Des choses pourtant déjà énorme, et pourtant cela passe vite à la trappe pour aller à la menace suivante, rendant l’énormité du truc presque risible en quelques secondes. C’est dommage. N’oublions pas que tout cela se passe en une journée, et là les Etats-Unis viennent de vivre plus d’attentats inimaginables en une saison que dans toute leur histoire. Au bout d’un certain temps, lorsqu’une menace était écarté, je soufflais en me demandant « Et maintenant ? »
Si nous avons déjà eu le droit à des complots internes et politiques, là on surpasse tout. La conspiration est sans commune mesure, et l’on semble se diriger vers le haut de la pyramide depuis le meurtre du président Palmer (Dennis Haysbert). Pauvre présidente Taylor, elle va vivre une sale journée. Surtout avec sa fille, Olivia Taylor (Sprague Grayden) (véritable tête à claque pour ne pas dire sale gar…) qui risque de faire imploser le gouvernement.
Mais celui qui prend le plus cher dans cette saison c’est véritablement Jack Bauer, qui malgré pas mal d’atomes crochus avec la belle Renée Walker, se retrouve à faire face à un ami, la perte d’autres, le retour de sa fille (on s’en serait passé) et surtout à faire face à sa conscience, ses derniers instants venus !
Bref, une saison trépidante et oppressante, malgré une légère tendance à l’excès. Un Jack Bauer tellement fragile, une Renée Walker qui crève l’écran et une Allison Taylor d’une inflexibilité admirable, sont un trio de personnages exceptionnels. Les scénaristes s’en sont donné à cœur joie et le final est d’une très grande émotion.


Bien qu’avec beaucoup de surenchères dans les menaces de la journée, la saison #7 avait su redonner de l’allant à 24 Heures Chrono. Une saison palpitante, un Jack Bauer (Kiefer Sutherland) enfin reconnu et remercié, et surtout de nouveaux personnages, charismatiques et très forts avec la présidente Allison Taylor (Cherry Jones) et l’agent Renée Walker. (Annie Wersching) Et puis nous nous demandions surtout dans quel état nous allions retrouver Jack, après qu’il ait été plongé dans le coma en attendant que la mort ne l’emmène après une très belle et très poignante confession avec un imam.
Un an et demi plus tard, Jack se remet doucement, le traitement expérimental et Kim (Elisha Cuthbert) ont permis à Jack de survivre. Il vit maintenant au calme à New York, s’occupant avec joie de sa petite fille Terry. Mais lorsqu’une vieille connaissance, proche de la mort, vient frapper à sa porte pour lui annoncer un possible attentat sur le président du Kamistan, Omar Hassan (Anil Kapoor) Jack se retrouve obligé, malgré lui de se mettre en rapport avec la nouvelle cellule anti-terroriste pour permettre à son informateur de délivrer ses informations !
Bien entendu, cela ne se déroulera pas de la meilleure des façons et dans un engrenage irrémédiable, Jack va devoir faire une croix sur une paisible vie de famille (provisoirement croit-il) afin d’aider la cellule, dirigée par Hastings (Mykelti Williamson) avec l’agent Cole Ortiz (Freddie Prince Jr) comme nouvel agent de terrain et toujours l’indéboulonnable Chloé (Mary Lynn Rajskub) comme soutien indéfectible.
Cette journée est une journée historique dans l’histoire du monde. Le président Hassan est aux Etats-Unis, à l’ONU afin de ratifier un traité de paix devant ramener cette dernière à travers toute la planète pour la première fois depuis des décennies. Mais l’attentat qui vise le président Hassan n’a pour but que de stopper ce traité de paix, auquel la présidente Taylor tient tant à cœur, de façon déraisonnable. Et alors que l’on pense tous que cela ne se résume qu’à un différent idéologique entre le président Hassan et ses opposants islamistes, on découvre que tout cela est bien plus important (menace nucléaire !) et surtout qu’un gouvernement d’un pays, siégeant à la table des négociations, agit dans l’ombre des terroristes !
Les événements dramatiques vont s’enchainer et ce traité de paix va de plus en plus reposer sur une mer de sang que sur des idéaux communs. La présidente Taylor n’aura de cesse de se battre pour faire survivre ce traiter, mais lorsqu’un personnage comme le président Logan sort de l’ombre avec tout ce qu’il peut y avoir de négatif autour de lui et de ses actes, et que Jack Bauer devient un véritable boucher avec une soif de vengeance sans fin, la présidente si intègre et charismatique que l’on connaît sombre dans la honte et ne dégage plus que du dégoût !
Ici, pas de surenchère dans les menaces, juste un ennemi, un méchant qui se dévoile petit à petit. On découvre peu à peu jusqu’où cela remonte, et à chaque révélations on se dit que ce n’est pas possible, et surtout on se dit que Jack ne pourra aller plus loin. Et pourtant, on cesse de grimper dans l’ignoble et l’horreur. Peu sont les personnages à ne pas être impliqués dans les événements tragiques de cette saison, et pour les rares à ne pas être au courant, on peut distinguer la même surprise et le même dégoût sur leur visage comme pour Ethan Kanine (Bob Gunton) ou Tim Woods (Frank John Hughes).
Le casting de cette nouvelle saison n’a pas la même saveur que la saison précédente. Si Jack est toujours aussi fort et emblématique, son virage à trois cent soixante semble un peu excessif et rapide. La présidente Taylor chute de son piedestal, Renée Walker n’est pas très présente à l’écran (mais tout en émotion quand elle y est). Reste le personnage de Dana Walsh (Katee Sackhoff) qui m’a vraiment surpris et Dalia Hassan (Necar Zadegan) magnifique femme trahie mais tellement forte et pudique.
Bref, une excellente saison, l’une de mes préférées même si le destin de Jack me déçoit. Un véritable héros mais également un terrible bourreau. Il était impossible qu’un tel personnage puisse vivre au calme auprès de sa fille, son gendre et sa petite-fille même si c’est tout ce qu’on pourrait lui souhaiter. Cette ex-ultime saison (puisque finalement une saison 9 a vu le jour) marque la vie de Jack Bauer et de ses fans.


2014 fut une véritable surprise pour les fans de la série 24. En effet, nous pensions tous, en 2010, que la huitième saison était la dernière. Et pourtant, Live Another Day nous a proposé de nouvelles aventures pour Jack Bauer (Kiefer Sutherland). Juste chose que d’espérer avoir une autre fin que l’exil pour ce héros ayant tant donné à son pays et méritant autre chose que d’être traqué comme un criminel !
Pause de quatre ans donc, mais aussi bien dans la vie que dans la fiction, puisque les événements de cette saison se déroule quatre ans après le carnage de Jack parmi les Russes ! Nous sommes donc, probablement aux alentours de 2018 dans la série, si on se base sur le fait que la première saison se déroule en 2001 comme son année de production.
Petites nouveautés ! Cette saison est la première à se dérouler hors des Etats-Unis, tout se déroulant à Londres. Et c’est également la première à ne compter que douze épisodes, mais la série se déroulant toujours sur vingt-quatre heures grâce à une ellipse de douze heures.
James Heller (William Devane), président des Etats-Unis, et atteint de la maladie d’Elsheimer, est à Londres pour négocier la continuité d’une base de drones américains sur le sol anglais. Il est accompagné de sa fille Audrey (Kim Raver) remise de ce qu’elle a vécu en Chine et mariée à Mark Boudreau (Tate Donovan) conseiller principal du président.

C’est à ce moment que la cellule londonienne de la CIA parvient à capturer Jack Bauer après quatre ans de traque. En apprenant le retour de Jack, Mark Boudreau décide de cacher l’information au président et à Audrey et signe, avec le nom du président, un ordre d’extradition pour Jack vers la Russie ! Mais ce que tous ignorent, c’est que Jack s’est laissé capturé, afin de faire évader Chloé (Mary Lynn Rajskub) devenue une sorte de hackeuse criminelle travaillant pour Adrian Cross (Michael Wincott) hacker recherché à travers le monde pour la libération massive d’informations confidentielles.
Personne n’a rien vu venir, personne hormis Kate Morgan (Yvonne Strahovski) agent de la CIA sur le départ de la cellule, suite au suicide de son mari, coupable de trahison. Et alors qu’elle pense qu’il en a à la vie du président, sans en être vraiment sûr, Jack a en fait besoin de Chloé pour empêcher un attentat. Un collègue de Chloé, un certain Yates a mis au point un système permettant de détourner les drones américains. Système qu’il a décidé de vendre à Margot Al-Harazi (Michelle Fairley) veuve d’un terroriste islamiste a cause de Heller. Sa vengeance n’a pas de limites, n’hésitant pas à détruire un hôpital en plein Londres pour abattre sa fille Simone (Emily Berrington) devenu une menace pour elle.
Jack va réussir à convaincre Heller de le laisser retourner sur le terrain pour empêcher le pire. Mais comme bien souvent, cette menace n’est que la première d’une longue lignée. Et si les actes de Margot sont effroyables et meurtriers pour Londres, la suite avec le retour de Cheng Zhi (Tzi Ma) et la pression des Russes, c’est surtout Jack qui va le plus souffrir dans cette saison, amassant encore de nouveaux morts autour de lui…
Si la fin de la huitième saison avec l’exil de Jack semblait injuste, celle de cette saison l’est encore plus. Et difficile de se dire qu’il soit possible de revoir Jack Bauer dans une éventuelle dixième saison tant son avenir semble sombre. Un véritable plaisir de retrouver Jack, toujours aussi expéditif et violent. Et les derniers événements vont encore une fois l’emmener sur le chemin du meurtre vengeur. A côté de lui, excellent personnage avec Kate Morgan, un agent tourmentée, trahie et pourtant toujours à fond dans son travail et première à réussir à lire en Jack, à deviner ses plans.
Bref, une excellente nouvelle dernière saison. Le passage à douze épisodes donne encore plus de rythme à la série. Aucun temps mort, toujours plus de rebondissements. Quel plaisir de retrouver cette série, de découvrir ce qu’il advenu de nos personnages, d’en découvrir de nouveaux, en espérant que ce ne soit pas la dernière. On veut savoir ce qu’il arrive à Jack !!!

Romain_Bouvet
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le 15 févr. 2015

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