N'ayant pas vu House of cards que tout le monde ici prend en référence, je me présentai donc vierge et nu devant mon poste, avec, il est vrai, un sale à-priori quant à l'acteur principal, contre-balancé par un à-priori favorable pour celui qui campait génialement un chef de cabinet de ministre dans l'excellent Exercice de l'Etat. Je mens car je n'étais pas nu.
Ce qui marque d'entrée c'est que cette série n'a pas été écrite au fur et à mesure sur un coin de nappe. Dans son crescendo, ses retournements de situation, ses personnages toujours au bord de l'implosion, l'objet est très habilement troussé, la musique et la lumière y jouant parfaitement leur partition.
A rude épreuve sont mis les nerfs de qui s'intéresse un tant soit peu à la politique et l'effet de réel est tellement fort qu'on a très vite envie de brûler sa carte d'électeur.
Je recommande à tous ceux qui croient encore à la politique telle que se pratique de nos jours, leur avis risque de changer dès le 1er épisode.